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ASSE-OGCN (0-1), l'antisèche : Impossible de faire déjouer ces Aiglons… et les Verts ont essayé

Vincent Bregevin

Mis à jour 21/11/2016 à 10:36 GMT+1

LIGUE 1 - Nice s'est imposé en patron à Saint-Etienne (0-1) dimanche, infligeant à des Stéphanois tournés vers la défensive leur première défaite à domicile cette saison. Les Aiglons ont confirmé leur incroyable début de championnat. En affichant encore une fois une qualité de jeu nettement supérieureà la moyenne. Notre antisèche.

Nice a fait chuter Saint-Etienne

Crédit: Panoramic

Le jeu : Trop frileux, ces Verts !

Saint-Etienne n'a pas été assez ambitieux pour faire mieux. Les Verts, organisés dans un 5-3-2 ultra-défensif, se sont contentés d'essayer de faire déjouer Nice, plutôt que de mettre les Aiglons sous pression. Alors que c'était certainement la meilleure chose à faire. Jusqu'à l'ouverture du score, l'OGCN n'a pas dégagé la même maîtrise technique qu'en début de saison, en partie parce que le terrain ne s'y prêtait pas vraiment. Menée, l'ASSE a réagi trop timidement, Nice a confirmé son temps fort et aurait même dû creuser l'écart. Il n'en a pas subi les conséquences. Les Verts, malgré une meilleure fin de match, étaient trop inoffensifs pour lui faire payer ce manque de réalisme.

Les joueurs : Eysseric a signé son retour

Il n'avait pas vraiment pu exprimer ses qualités à Saint-Etienne. De retour à Nice, Eysseric a fait très mal aux Verts en inscrivant le but de la victoire des Aiglons. Il a su monter en puissance, au cours de la rencontre, tout comme Younès Belhanda. Derrière, la charnière Dante-Sarr a été très solide, tandis que Ricardo Pereira a confirmé sa belle saison avec une prestation encore une fois très aboutie. Chez les Verts, on retiendra comme souvent le capitaine, Loïc Perrin, même s'il a été malheureux sur le but niçois, et Stéphane Ruffier, qui a maintenu son équipe dans le match. Kevin Monnet-Paquet a réussi une entrée intéressante. On aurait préféré le voir dès le coup d'envoi.
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Valentin Eysseric marque face à Saint-Etienne

Crédit: Panoramic

Le facteur X : Roux pouvait tout changer

Par rapport à son plan de jeu, Saint-Etienne n'allait pas se créer beaucoup d'occasions. Il lui fallait donc être réaliste, saisir la moindre opportunité. L'ASSE en a eu une qui aurait pu tout changer en première période, quand Henri Saivet a adressé une merveille de centre sur le crâne de Nolan Roux, seul dans les six mètres. Mais l'attaquant stéphanois a expédié le ballon sur Yoan Cardinale, qui a détourné le cuir en corner d'une belle manchette. C'était le seul tir cadré des Verts dans ce match...

La stat : 10

C'était déjà la 10e victoire de l'équipe de Lucien Favre en championnat cette saison, en seulement 13 journées. Et elle leur permet de compter 10 points d'avance sur la quatrième place du classement, désormais occupée par Lyon, au tiers du championnat. Nice avait fini quatrième l'an dernier, et c'était difficile d'envisager que les Niçois fassent aussi bien cette saison avec les départs de Claude Puel et d'Hatem Ben Arfa, entre autres. Ils semblent plus que jamais en mesure de faire mieux.

Le tweet chambreur

La décla : Yoan Cardinale (gardien de Nice)

Nous nous focalisons sur nous, sans regarder le PSG, Monaco ou Lyon. Nous avons mis les deux dernières défaites de côté pour bien repartir.

La question: Pourquoi Nice a des raisons de plus de rêver après cette victoire ?

C'était un rendez-vous capital pour les Aiglons. Parce qu'ils restaient sur une première défaite en championnat à Caen (1-0), avant la trêve internationale, parce qu'ils se déplaçaient sur le terrain d'une valeur sûre de la Ligue 1, Saint-Etienne, qui était invaincu à domicile avant ce soir. Et parce qu'ils étaient diminués par quelques absences, notamment celles de Baysse et Balotelli. Il y avait des ingrédients pour que l'OGCN enregistre un nouveau revers, et se retrouve à la hauteur des deux ogres que sont Monaco et le PSG.
Il n'en a rien été, et ce n'est pas seulement parce que Saint-Etienne y a mis du sien avec un plan de jeu bien trop timide. Aussi parce que Nice a toujours respecté cette philosophie qui l'a mené jusqu'au sommet de la Ligue 1, et elle a encore payé à Geoffroy-Guichard. Du jeu vers l'avant, de la technique, des transmissions courtes dès la base arrière, du mouvement, constamment… Si la pelouse stéphanoise avait été dans un meilleur état, l'écart entre les deux équipes aurait été béant.
C'est bien ce qui donne des raisons à Nice de rêver. Ses statistiques exceptionnelles du début de saison ne doivent rien au hasard, mais à sa qualité de jeu. Que les Aiglons soient capables de la maintenir avec une équipe diminuée et face à un adversaire dont le but est juste de le faire déjouer, n'a rien d'anodin. Ça en dit long sur le potentiel de la formation de Lucien Favre. Elle a toutes les raisons de croire en son rêve.
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