Le carnet de bord de Koziello : "Envie de prouver que la saison dernière n'était pas due au hasard"

"Je n'ai pas de pression pour la saison à venir mais beaucoup d'excitation de voir ce que je vaux. Au sein du club, je n'ai pas l'impression d'avoir changé de dimension. Avec les médias en revanche, les choses ont changé. Je suis plus mis en avant mais je n'ai pas de mal avec cela. J'aime bien les interviews. Honnêtement, je suis très serein par rapport à ce qu'il m'arrive. Je connais la maison mais je ne suis pas un joueur cadre. Disons que je suis un peu entre les deux. Je ne suis pas vraiment un leader mais si j'ai quelque chose à dire, je ne vais pas hésiter.

Je n'ai pas encore parlé de mon rôle avec le nouveau coach mais on a changé de système. L'an passé, j'avais Hatem (ndlr : Ben Arfa), Valère (ndlr : Germain) et Alassane (ndlr : Plea) devant moi. Cette saison, je n'ai plus qu'Alassane. Ce nouveau système m'emmène davantage vers l'avant. On a gardé la même philosophie de jeu que l'an passé avec du jeu au sol et des redoublements. On n'est pas tellement dépaysés. Je ressens une vraie excitation. D'autant que je vais découvrir l'Europe. La découvrir avec son club formateur, c'est assez magique. Je vous promets qu'on va la jouer à fond.

J'ai suivi le mercato et toute l'actualité des transferts. Comme l'an passé, Paris me paraît complètement intouchable cette année. Derrière, je vois bien le duo Lyon et Monaco. Et puis, c'est ouvert. L'an passé, on a fait une saison fantastique mais, dans l'absolu, le top 5 reste envisageable. Mais on n'y pense pas trop. Bien sûr, on a beaucoup insisté cet été sur les départs de Germain, Ben Arfa ou Pied mais on a aussi enregistré l'arrivée de joueurs au fort potentiel. Les départs étaient attendus, on n'est pas tombés de l'arbre. C'est aussi pour cela que c'était dur de partir en vacances l'an passé, on savait qu'on n'allait plus jouer ensemble.

Aujourd'hui, je suis content de voir mes anciens coéquipiers briller sous des maillots prestigieux. Je suis resté en contact avec Valère et Jérémy, je les ai souvent au téléphone. Pour ma progression, il fallait que je reste à Nice, il ne faut pas griller les étapes. J'ai envie de prouver que la saison dernière n'était pas dû au hasard. La Coupe d'Europe va m'aider à progresser et me convainc de rester ici."