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Ce sont les chiffres qui le disent : Nice a une allure de champion

Martin Mosnier

Mis à jour 31/10/2016 à 14:29 GMT+1

LIGUE 1 – Vingt-neuf points après onze journées, six points d'avance sur ses poursuivants : Nice mène un train d'enfer depuis le début de saison. Si les Azuréens ne veulent pas commencer à évoquer la consécration suprême, les statistiques parlent pour eux.

Balotelli (Nice) face à Nantes

Crédit: AFP

"Rien n'est jamais acquis" (Seri), "on fera les calculs plus tard" (Cyprien), "il faut garder les pieds sur terre" (Cardinale). C'est un classique dans ce genre de situation. Quand une équipe que personne n'attend squatte les sommets du championnat, la communication est maîtrisée et aucune tête ne dépasse. Ne parlez pas de titre aux Niçois en cette fin de mois d’octobre, ils vous laisseraient sur votre faim. Pour en savoir plus sur les ambitions azuréennes, pour mieux mesurer ce qu'ils réalisent depuis le début de saison, il vaut mieux se réfugier dans les chiffres que de leur demander leur avis.
Ce dimanche, face à Nantes (4-1), Nice a décroché sa neuvième victoire en 11 journées. Ils n’ont jamais fait mieux durant toute leur existence, même lors de leur quatre titres de champion de France (1951, 1952, 1956, 1959). Avec 29 points acquis, les Aiglons signent le quatrième meilleur départ de l'histoire du championnat de France si on élargit toutes les saisons à la victoire à trois points. Seuls Lille (1949/1950), Bordeaux (1953/1954) et Lyon (2006/2007) ont fait mieux. Les Azuréens sont sur la même base que la saison exceptionnelle du PSG l'an passé, avec un bilan en tous points semblables (29 points, 9 victoires, 2 nuls). Paris n'avait jamais eu d'adversaire à son niveau, Nice n'en a toujours pas trouvé.

Seuls le Lyon de Juninho et le PSG d'Ibra fait mieux

Car les poursuivants brillent par leur inconstance. Que ce soit Monaco ou le PSG, bien partis pour être ses deux principaux rivaux. Les hommes de Lucien Favre ont déjà six points d'avance sur ceux d'Unai Emery et Leonardo Jardim. Jamais depuis le début de saison ils n'avaient pu s'appuyer sur un tel matelas. L'avance est nette et, même si elle n'a absolument rien de définitif, elle dessine tout de même un rapport de force loin d'être anodin.
Au XXIe siècle, là-encore, seuls le Lyon omnipotent de Juninho en 2005/2006 et 2006/2007 et le PSG de Laurent Blanc l'an passé avaient plus de six points d'avance après 11 journées. C'est à ces hauteurs que se situe la bande à Mario Balotellli. Finalement, c'est René Girard, dévoré par les Aiglons ce dimanche, qui garde le regard le plus objectif sur le début de saison de son bourreau : "Nice est en chauffe. Mais il n'est pas là par hasard. Nice a de la réussite, mais il pratique un beau football. C'est beau !" Beau et terriblement efficace. Si elle ne dit pas tout, la froide objectivité des chiffres est formelle : le titre peut difficilement leur échapper.
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Mario Balotelli (Nice) face à Nantes

Crédit: AFP

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