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Hinschberger (Metz) : "Le huis-clos c'est dégueulasse, c'est une ambiance de merde"

ParAFP

Mis à jour 05/04/2017 à 23:58 GMT+2

LIGUE 1 - Le match entre Metz et Lyon disputé à huis-clos après les jets de pétards du 3 décembre dernier n'a pas fait que des heureux. Outre le résultat décevant pour son équipe, l'entraîneur messin Philippe Hinschberger n'a que peu goûté à l'ambiance feutrée de Stade Saint-Symphorien.

Les Lyonnais se congratulent durant Metz - Lyon joué à huis clos

Crédit: AFP

L'entraîneur de Metz, Philippe Hinschberger, a déploré mercredi d'avoir dû jouer dans un stade Saint-Symphorien vide et une "ambiance de merde" la rencontre reprogrammée de la 16e journée contre Lyon, perdue 3-0.
"Le huis-clos c'est dégueulasse, c'est une ambiance de merde, ça ne rime à rien" a regretté le technicien mosellan, en faisant allusion aux jets de pétards par des supporters messins.
C'est édifiant. Tout ça par la grâce de deux abrutis...
"C'est triste parce qu'on a besoin du public, on a besoin d'une ambiance. Aujourd'hui, dans le football, il y a des enjeux financiers importants, il y a beaucoup de pression, mais ça doit rester un jeu et une fête. Ce soir, il manquait du monde pour la fête, le public, car c'est un élément très, très important dans un match", a pour sa part estimé Bruno Génésio, le technicien lyonnais.

Metz a au moins évité le retrait de points

Le 3 décembre dernier, le match avait été arrêté à la 31e minute après l'explosion de deux pétards à proximité du gardien lyonnais Anthony Lopes alors que les Messins venaient d'ouvrir le score. La Ligue avait initialement sanctionné Metz d'un retrait de deux points ferme et un avec sursis et décidé de faire rejouer la rencontre à huis clos. Mais en appel, la Fédération avait réduit la sanction à un retrait de trois points avec sursis.
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Anthony Lopes touché par l'explosion d'un pétard durant Metz-Lyon

Crédit: AFP

L'affaire avait provoqué un certain émoi dans le milieu du foot, notamment chez le syndicat des joueurs professionnels (l'UNFP) qui avait réclamé une prise de conscience collective pour éviter de revenir aux "jeux du cirque". Le week-end suivant, joueurs et arbitres en L1 et L2 avaient porté un t-shirt "#Netuezpaslefoot" à l'échauffement.
L'OL avait de son côté évoqué une "surdité traumatique" pour son gardien qui avait tout de même pu rejouer dès le 7 décembre en Ligue des champions.
Deux mises en examen ont été prononcées dans cette affaire, dont une à l'égard d'un homme de 23 ans qui a reconnu avoir jeté le premier pétard sur Lopes. Il est poursuivi pour "violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d'une manifestation sportive".
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