"J'aurais dû le traiter de petit con" : Loulou, un président généreux sur le terrain médiatique

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ParEurosport

Mis à jour 30/06/2017 à 00:30 GMT+2

Louis Nicollin, c'était une gueule, une voix, un style. Et des saillies mémorables dans les médias à l'encontre de joueurs, d'entraîneurs, de dirigeants et souvent aussi... de son propre club, au cours de ses 43 années de présidence. Retour sur quelques-unes des sorties - souvent avec un langage fleuri - qui ont fait la légende du patron du MHSC, disparu jeudi à l'âge de 74 ans.

Louis Nicollin, le président du Montpellier HSC.

Crédit: AFP

Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses.
"Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique". (Midi Libre - avril 2007)
Ils nous prennent pour des jambons !
"Ils nous prennent pour des jambons complets. Pour des jambons ! Ils ont envoyé un télex avec 'prévoir cadeaux pour le club, le président et six membres de la délégation'. Comme si on ne savait pas faire ! Moi, je lui ai dit, au journaliste hollandais : 'Peut-être qu'au football tu vas nous apprendre, mais le savoir-vivre français c'est autre chose que le savoir-vivre de ton pays' Ah, il n'était pas content."(Avant Montpellier - PSV Eindhoven, 1er tour de la Coupe des Coupes / France Football – septembre 1990)
C'est dommage qu'il n'ait rien dans le ciboulot
"En Ligue 1, le seul joueur qui m’impressionne vraiment c’est Jérémy Ménez du PSG. C’est dommage qu’il n’ait rien dans le ciboulot car il a un Pastore et un Hazard à chaque jambe." (Metro - mai 2012)
Il est hautain, moi, je suis un peu grossier.
"Qu'est-ce qu'il y a de mal de dire que Laurent Blanc est hautain ? C'est grave ? Non, en plus, c'est poli. Oui, je le trouve un peu hautain. J'espère qu'il a compris le message et qu'il le sera un peu moins maintenant. (…) Après, Blanc ne l'a pas mal pris. Ça m'a fait rire et il a bien compris mes propos. Il n'y a rien de grave. Il est hautain, moi, je suis un peu grossier. Chacun ses défauts."(Eurosport.fr - février 2011)
Je bandais pour les joueurs
"Le football a toujours constitué une passion, c’était ma maîtresse en quelque sorte. Je donnais sans compter. Je bandais pour les joueurs. J’ai eu deux garçons. Mon club, c’était un peu ma fille. Il ne fallait pas y toucher, j’insultais les arbitres, j’étais un con fini, un mauvais type qui n’aimait pas la défaite." (Montpellier descend en D2 / L’Humanité Hebdo - 2000)
J'en ai plein le cul de ce type
"Je suis enragé par le geste de Spahic [défenseur de Montpellier de 2009 à 2011, NDLR]. J'en ai plein le cul de ce type. J'ai vu son geste... Mais bon, je ferais mieux de la fermer pour ne pas lui causer du tort. Ce qui me fatigue, c'est qu'on se focalise sur ses écarts et qu'on nous tombe dessus."(Midi Libre - mars 2010)
Je suis un 'poubelleur' moi...
"Moi je l'aime bien mais Rolland (Courbis) il est parti. Moi, les gars qui font du cinéma, aux poubelles, ça n'existe pas. Je suis un 'poubelleur' moi... Je ne suis pas Robert Louis-Dreyfus, Monsieur mes couilles... (...) J'ai 66 ans et je ne suis pas un président pipeau. Ce ne sont pas les leçons d'un coach sans diplôme qui vont me faire quelque chose. Je me tais là sinon je vais être grossier."(Juin 2009)
On est monté en Ligue 1 avec des demi-mongoliens
"Je préfère Courbis à Ancelotti ! Les grands entraîneurs sont ceux qui gagnent des titres avec des demi-bons. Avec Courbis, on est monté en Ligue 1 avec des demi-mongoliens." (RMC - décembre 2011)
A pied, à cheval et en voiture
"Mes détracteurs, je les encule à pied, à cheval et en voiture. C'est pas eux qu'ont mis les thunes dans le club." (So Foot - septembre 2004)
S'il vendait de la drogue...
"Je m’en bas les couilles complet, s’il me fait monter en première division, hein. Bien sûr, s’il vendait de la drogue ou violait les petites filles, ça m’emmerderait…. Ça, je n'accepterais pas. Mais pour des conneries pareilles..."(Au sujet de Courbis, condamné dans l'affaire des transferts de l'OM - octobre 2007)
On n'a jamais sucé les Marseillais
"Je suis remonté parce qu'ils veulent faire voir qu'ils ne sont pas des suceurs de marseillais mais des hommes. D'ailleurs, ils m'ont fait rire vos mecs [les supporters niçois, NDLR]. On n'a jamais sucé les Marseillais. D'ailleurs, si on peut les niquer le 19, crois-moi que je serai heureux". (Après Nice - Montpellier - août 2009)
J'aurais dû le traiter de petit con...
"J'aurais dû le traiter de petit con ou de petite merde et ça aurait bien été. Ils ne vont pas me faire un deuxième trou au cul. C'est moi qui paye à Montpellier." (Louis Nicollin s'excuse à sa manière après ses propos concernant Benoît Pedretti, traité de "tarlouze" après une défaite de Montpellier contre Auxerre quelques jours plus tôt / RMC - novembre 2009)
Paproux, non Leproux...
"Il y a des dirigeants qui se plaignent ? Qu'est ce que cela peut leur foutre ? C'est complètement ridicule. Le plus con, c'est celui de Valenciennes. C'est vrai que je préfère perdre contre Gervais Martel, qui est un pote, que perdre contre Paproux, non Leproux, du Paris Saint-Germain. Je ne peux pas le voir lui." (Congrès de l'UEFA - mars 2011)
Zlatan, il est bien gentil mais...
"Zlatan, il est bien gentil, mais son départ ne me fait pas godiller. Déjà, il aurait dû apprendre le français. Je n'ai rien contre lui, c'est un grand joueur, mais il s'en bat les couilles de nous. C'est son personnage, mais moi, personnellement, je n'aime pas ça. C'est prétentieux. Mais tout le monde lui fait des courbettes, alors qu'il en profite. Il est peut-être très sympa, mais ça ne se voit pas." (Le Parisien - mai 2016)
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