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L'antisèche : Trouver la clé face à un bloc bas, c'est toujours la limite de ce PSG

Martin Mosnier

Mis à jour 20/02/2017 à 00:36 GMT+1

LIGUE 1 – Face à une équipe regroupée et moins ambitieuse que le Barça, le PSG a étalé des limites dans la percussion et l'imagination. La faute, notamment, à un état d'esprit peu conquérant et des remplaçants pas franchement à la hauteur. Notre antisèche.

Rabiot (PSG) face à Toulouse

Crédit: Panoramic

Le jeu : Paris a manqué d'imagination

Avant la pause, Toulouse a regardé le PSG dans le blanc des yeux grâce à un gros pressing. Les hommes de Dupraz ont payé leurs efforts après une première demi-heure globalement maîtrisée. Ils ont fini par se recroqueviller sur leurs buts mais n'ont pas concédé que trois occasions dangereuses en 90 minutes. Parce que Paris a manqué de vitesse, d'imagination, d'inspiration. Malgré près de 85% de possession en seconde période. Trop souvent stérile.

Les joueurs : Verratti a failli tout changer

Dès son entrée en jeu à la pause, Marco Verratti a éclairé le jeu du PSG. Tout est passé par ses pieds soyeux. Il a trouvé des décalages, fait des différences. A ses côtés, Adrien Rabiot est toujours aussi précieux pour casser les lignes. Mais le collectif n'était pas aussi bien huilé qu'en Ligue des champions à l'image d'un Maxwell très discret, d'un Lucas et d'un Draxler en panne d'inspiration.
Côté toulousain, la paire Diop-Jullien a tenu le choc. Au milieu, Trejo a signé une belle première période et permis au bloc toulousain de remontrer. Ce fut plus compliqué après la pause. Et sans son très bon meneur, le TFC a perdu de sa force de perforation.
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Presnel Kimpebe en duel face à Andy Delort lors de PSG-Toulouse

Crédit: AFP

Le facteur x : L'entrée en jeu de Somalia

56e minute de jeu : Toulouse est dans le dur. L'entrée de Marco Verratti a clairement fait pencher le rapport de force du côté des Parisiens. Pascal Dupraz réagit vite. Somalia remplace Pi pour tenter d'endiguer l'influence du génial Italien. Pari réussi et le milieu brésilien va permettre aux Violets de ressortir la tête de Lyon.

La stat : 3

Comme le nombre de tirs cadrés par le PSG ce dimanche. Si Paris n'a pas réussi à faire craquer Toulouse, c'est aussi parce que la pression sur le but de Laffont n'était pas si étouffante.

Le tweet qui prouve le soulagement de Monaco

La décla : Pascal Dupraz, entraineur de Toulouse

On a manqué de clairvoyance. Je retiens la discipline défensive de mes joueurs. Au bout du compte, à part deux situations, celle de Cavani et une tête, on n'a pas été mis en difficulté.

La question : Comment Paris peut-il donner une leçon au Barça et ne pas imposer sa loi à Toulouse ?

Bien sûr, on peut parler de décompression. Personne n'aborde un 8e de finale de Ligue des champions face à l'une des trois meilleures équipes d'Europe de la même façon qu'une 26e journée de L1 face à une équipe du ventre mou. C'est humain. Ce nul est une question d 'état d'esprit, évidemment. Mais pas seulement. Il souligne aussi qu'une équipe type se dégage, celle qui a démoli le Barça.
Ce dimanche, les remplaçants n'ont pas été à la hauteur et les cinq changements opérés (Aurier, Maxwell, Motta, Nkunku, Lucas) dans le onze de départ n'ont pas apporté la fraîcheur escomptée. Tout comme Ben Arfa et Pastore entrés en cours de jeu. Ce nul sans frisson rappelle aussi et surtout que le Paris d'Emery n'est jamais aussi à l'aise que face à des équipes qui ne refusent pas le jeu.
La verticalité de son jeu et le pressing si cher au coach parisien ont trouvé tout leur sens face au FC Barcelone. Mais face à des Toulousains très bas et disciplinés, le manque de mouvement et de course des Parisiens, notamment de leurs deux latéraux, a sauté aux yeux. "Nous avons besoin de travailler pour apprendre à ouvrir les défenses regroupées", a commenté Emery. Le PSG de Laurent Blanc et de Zlatan Ibrahimovic trouvait des parades l'an passé et prenait un malin plaisir à dévorer ceux qui venaient au Parc pour bétonner, ce Paris 2016/2017 a beaucoup plus de mal quand ses adversaires ont peu d'ambition. Ce fut déjà le cas face à Lille (2-1) le 7 février dernier. Mais cette fois, cela lui a coûté deux points.
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La frustration d'Edinson Cavani face à Toulouse

Crédit: Panoramic

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