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L'antisèche - OM-ASM (1-4) : On souhaite bien du courage aux Niçois et aux Parisiens

Maxime Dupuis

Mis à jour 16/01/2017 à 00:03 GMT+1

LIGUE 1 - Monaco s’est largement imposé à Marseille (1-4), dimanche au Stade Vélodrome. Les joueurs de Leonardo Jardim ont repris à Nice les commandes de la L1 avec la manière. Si Monaco ne devance le Gym qu’au bénéfice d’une meilleure différence de buts et le PSG de trois petites longueurs, le club azuréen a désormais la pancarte de favori dans le dos.

Radamel Falcao

Crédit: Panoramic

Le jeu : Intensité vs talent = 1-4

Le mercato hivernal est ouvert depuis quinze jours et l'Olympique de Marseille n'a pas encore trouvé chaussure à son pied. Après le match de dimanche soir, l'OM sait de quel côté chercher. Sur l'envie, l'énergie et l'engagement, le club phocéen a de quoi faire. Manque du talent derrière et de la qualité technique. Celle-là même qui a permis à Monaco de mettre les pensionnaires du Vélodrome au tapis. En contre, notamment.
L'OM avait pourtant pris le match par le bon bout, avec l'énergie nécessaire. Mais l'ASM a répondu ballon au pied. Cliniquement. Les quatre buts monégasques sont des modèles de justesse, même si les deux réalisations de Bernardo Silva sont aussi marquées du sceau des insuffisances défensives marseillaises.

Les joueurs : Bernardo maestro

Bernardo Silva a un talent immense. On n'a pas attendu dimanche soir pour s'en rendre compte. Il n'empêche que le Portugais a allié technique et efficacité, puisqu'il a signé son premier doublé de la saison en L1. Et que dire de Thomas Lemar ? A gauche, l'international français a évolué un petit ton en-dessous de son alter ego. Mais bien au-dessus de l'OM. Mentions spéciales aux latéraux azuréens, notamment un grand Djibril Sidibé. A gauche, il n'a pas ménagé sa peine et donné un but à Falcao. Avec plus de réussite, il aurait même pu/dû marquer.
Côté olympien, on a beaucoup couru, à l'image de Thauvin mais, au final, pas réussi grand-chose. Et derrière, le chantier reste immense. Notamment sur les côtés, avec Rekik et Sakai. Le Japonais est meilleur dans l'autre moitié de terrain que dans la sienne. Ce qui est problématique.
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Bernardo Silva

Crédit: AFP

Le facteur X : ?

Vu l'ampleur de la démonstration monégasque, on cherche encore… On pourrait parler d’un hors-jeu sifflé à tort alors que Gomis était en position favorable, mais cela manquerait clairement de décence.

La stat : 8

Comme le nombre de buts encaissés par l'Olympique de Marseille cette saison face à Monaco. Quatre à l'aller, quatre au retour. Le compte est bon et c'est une première dans l'histoire du Championnat de France. Jamais les Azuréens avaient été aussi efficaces face aux Provençaux dans l'histoire de la D1/L1.

Le tweet qui manque d'hospitalité

Didier Drogba, si tu regardes…

La décla : Bafétimbi Gomis (OM)

Je trouve le score sévère, en plus mon but n'est pas hors-jeu, cela aurait pu tout relancer. L'erreur est humaine et tout le monde en commet, c'est comme ça.

La question : En écrasant l’OM, Monaco a-t-il aussi tapé sur la tête de Nice et du PSG ?

Le coup de mou est déjà oublié. Une défaite face à Lyon avant la trêve, une reprise piano en coupes et la machine s'est remise en marche, dimanche au Vélodrome. L'Olympique de Marseille en a fait les frais et, indirectement, l'OGC Nice aussi puisque les Rouge et Blanc ont pris les rênes du Championnat de France. Au vu de leur prestation du soir, c'est mérité. Amplement. Et c'est surtout une déclaration de candidature que Monaco a fait au Vélodrome. Pas besoin de débat. Encore moins de primaire.
Pour la première fois depuis la 5e journée, l'ASM est en pole. Avec une recette implacable. Offensivement, les joueurs de Leonardo Jardim (60 buts) sont des années-lumière devant la meute. Footballistiquement, on n'est pas loin de penser la même chose. Et ce dimanche y est pour beaucoup. Nice, face à Metz, n'a pas exactement réalisé le même type de performance et a symboliquement laissé les rênes à une ASM qui est, il faut bien l'avouer, l'une des meilleures équipes d'Europe. Cette formation sait tout faire ou presque. Et bien. Le PSG, qui reçoit la troupe princière dans deux semaines, aura intérêt à être au niveau. Nice, qui se rend à Louis-II début février, aussi. Après ces deux chocs, on saura à quoi s’en tenir. La L1 aussi.
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