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L'attaque monégasque, Areola et les "supporters" messins : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/12/2016 à 10:35 GMT+1

LIGUE 1 - Le championnat de France a vécu une soirée un peu spéciale, marquée par le comportement irresponsable de certains pseudos supporters. Heureusement, il y a eu aussi eu du jeu sur les pelouses françaises avec le retour de la flamboyante attaque de Monaco et le passage à travers de l'arrière-garde parisienne : voici nos tops et nos flops de samedi.

Ls tops et les flops de la 16e journée de Ligue 1

Crédit: Eurosport

Les Tops

  • L'attaque monégasque flambe toujours
Le match nul à Dijon aurait pu être un coup d'arrêt pour l'ASM et son attaque frénétique. Au contraire, les joueurs offensifs monégasques se sont encore une fois régalés. Contre Bastia, Monaco a inscrit cinq buts, tous par des joueurs offensifs. Falcao a mené la danse avec un doublé et une passe décisive, Lemar et Mbappé y sont aussi allés de leur réalisation et Carrillo a encore une fois confirmé son statut de "supersub" en marquant une minute après son entrée. Voilà Monaco provisoirement de retour au sommet de la Ligue 1.
  • Collot, des choix qui payent
La première victoire de la saison lilloise à l’extérieur à Bordeaux (0-1) porte plus que jamais la trace de Patrick Collot. Nommé en remplacement de Frédéric Antonetti le 22 novembre, le nouveau coach est parvenu à insuffler un vrai enthousiasme à ses troupes. Son choix de passer en 4-2-3-1 avec un quatuor Lopes, Benzia, Sliti et De Préville s’avère pour l’instant payant. Deux victoires de suite viennent récompenser ses changements. A confirmer sur la durée.
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Nicolas De Préville (Lille)

Crédit: Panoramic

  • Waris est de retour
S'il y en a bien un qui profite à fond de l'arrivée de Bernard Casoni à Lorient, c'est bien Majeed Waris. Replacé sur le couloir gauche de l'attaque lorientaise, le Ghanéen revit. Son but à Angers est sa troisième réalisation lors des trois derniers matches. Surtout, c'est son but qui permet aux Merlus de ramener un point d'Angers. Et comme une bonne série coïncide souvent avec une autre, les Merlus n'ont plus perdu depuis trois matches.
  • Le pragmatisme montpelliérain
Frédéric Hantz a réussi un sacré coup de poker face au Paris Saint-Germain. Le technicien montpelliérain a tenté un système inhabituel pour le MHSC, le 3-5-2, travaillé uniquement la veille à l'entraînement. Bien lui en a pris puisque ses joueurs ont parfaitement maîtrisé le PSG, tout en se montrant cliniques devant le but parisien. Trois tirs cadrés, trois buts et un succès de prestige pour les Héraultais, désormais aux portes de la première moitié de tableau.

Les Flops

  • L’ambiance délétère de Metz
C’est le genre de samedi que la Ligue 1 préfèrerait oublier. Car ce samedi, c’est une image déplorable qu’ont offert certains "supporters" à Metz. En plus d’être stupide puisque leur équipe venait d’ouvrir le score, leur décision de lancer un pétard en direction d’Anthony Lopes est plus que dangereuse. Ajoutez-y les 41 fans lillois interpellés avant d’en découdre avec des supporters bordelais et vous aurez le panorama complet de ce samedi. Et pour quelques imbéciles, c’est tous les fans de football qui payent les pots cassés.
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Les joueurs de Lyon et de Metz après le pétard lancé sur Lopes

Crédit: AFP

  • Le naufrage d'Aréola et de la défense parisienne
Si Paris a pris l'eau à Montpellier, Alphonse Areola n'y est pas pour rien. Le gardien international a vécu un vrai cauchemar à la Mosson. Trop lent à réagir sur le ballon piqué de Lasne sur le premier but de la Paillade, son mauvais placement le rend aussi coupable sur le troisième but de Boudebouz. Plus globalement, c'est toute l'arrière-garde du PSG qui s'est manquée. Marquinhos n'est pas exempt de tout reproche non plus et Thiago Silva s'est montré tout sauf impérial.
  • Nantes, toujours pas de révolte
"L’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage", selon Mathieu Kassovitz. Et bien, pour l’instant, les Canaris nantais n’ont toujours pas atteint la terre ferme. En pleine dérive face à l’OL mercredi (0-6), les hommes de Philippe Mao n’ont pas relevé la tête face à leur voisin guingampais. Pire, sans esprit de révolte, les Nantais ont laissé filer le match, comme s’ils étaient dépourvus d’amour-propre. Ce club mérite mieux que cette lente agonie. L’atterrissage est même demande d’urgence.
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La détresse d'Emiliano Sala après la défaite de Nantes contre Lyon (0-6).

Crédit: AFP

Cyril Morin et Loris Belin
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