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L’antisèche : L'OM et l'OL sont toujours convalescents et c'est inquiétant

Martin Mosnier

Mis à jour 19/09/2016 à 09:16 GMT+2

LIGUE 1 – La pauvreté du spectacle proposé par Marseille et Lyon ce dimanche jettent un voile sur les ambitions des deux clubs notamment sur celles de l'OL. D'autant que, dans le même temps, Monaco et le PSG ne les attendent pas. Notre antisèche.

Cornet (OL) et Doria (OM)

Crédit: Panoramic

Le jeu : Quelle tristesse !

Une semaine après le feu d'artifice de Nice-OM, la Ligue 1 a la gueule de bois. Le choc de dimanche n'a rien donné : beaucoup d'approximations techniques, peu de prises de risque et de dépassements de fonction. Lyon a eu l'initiative grâce à des latéraux, Rybus et Rafael, disponibles mais a manqué de justesse dans les derniers mètres. L'OM a manqué de vitesse d'exécution pour déstabiliser un bloc lyonnais très hermétique. Résultat, un match qui a cruellement manqué de rythme et d'intensité. Il y avait sans doute mieux à faire.
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Florian Thauvin en duel avec Lucas Tousart lors d'OM-OL

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Tousart précieux, Leya Iseka et Yanga-Mbiwa en difficulté

Si l'OL a dominé, c'est d'abord parce que son milieu a fait la loi. Lucas Tousart s’est monté très actif pour sa deuxième titularisation en L1 et Sergi Darder fut l'un des rares à déséquilibrer le bloc par ses courses vers l'avant. Corentin Tolisso ne s'est pas toujours montré précis mais sa vision reste un atout précieux. Côté marseillais, Yohan Pelé et Doria ont sauvé les meubles sur plusieurs situations chaudes.
Mapou Yanga-Mbiwa, en revanche, a bien failli faire basculer la rencontre en ratant son intervention sur Clinton Njie en fin de match. Aaron Leya Iseka et William Vainqueur n'ont jamais pesé sur la rencontre. Tout comme un Bouna Sarr oublié par ses partenaires et brouillon dans ses choix.

Ce qui aurait pu tout changer : Si Pelé ne s'était pas détendu…

A la réception d'un centre de Rybus, Cornet se jette. Le ballon file au ras du poteau, il semble franchir la ligne, le match est lancé après huit minutes de jeu et la rencontre promet d'être débridée. Sauf que Pelé se détend. La goal line technology confirme : le ballon n'a pas franchi la ligne. Le tableau d'affichage ne bouge pas et restera bloqué jusqu'au bout d'un match sans fièvre.
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Pelé (OM) et Cornet (OL)

Crédit: AFP

La stat : Six ans

Il faut remonter au 12 septembre 2010 pour ne pas trouver trace de l'OL ni de l'OM dans le top 6 de la Ligue 1 après cinq journées.

Le tweet : Le tweet "pavé dans la marre"

La décla : Anthony Lopes (OL)

On est frustré, on méritait les trois points mais on n'a pas su concrétiser. Ce n'est que le début, il va falloir enchaîner les résultats, lancer une bonne dynamique, et attendre que tout le monde revienne pour avoir plus de solutions.

La question : Faut-il s'inquiéter pour les deux Olympiques ?

Il faut sans doute commencer à se faire du mouron. Ce match a mis en lumière les limites marseillaises et lyonnaises. Après un début de saison poussif, les deux Olympiques n'ont convaincu personne. Sans doute trop préoccupés à se rassurer après les claques reçues la semaine passée, ils en ont oublié leurs intentions offensives. L'OL, malgré son succès face à Zagreb mercredi (3-0), et l'OM, malgré le léger mieux entrevu depuis la victoire face à Lorient (2-0), sont toujours convalescents.
Mais, à Marseille, le mal semble plus profond. D'abord parce que la rencontre a dessiné une nette domination de l'OL. Ensuite parce que si Marseille n'a pas pu compter sur Lassana Diarra, ce sont six internationaux qui faisaient défaut à l'OL (Gonalons, Jallet, Grenier, Valbuena, Lacazette, Fekir), amputant sérieusement sa compétitivité. Mais toutes ces absences ne peuvent pas être une excuse face au spectacle proposé. Deux formations de ce standing dont un candidat au podium, Lyon, doivent faire mieux. Quelques soient les vents contraires.
D'autant que le PSG et Monaco ne les attendront pas. Le contraste entre les prestations de l'ASM, du PSG et celle de dimanche soir n'annonce rien de bon pour les Olympiques. S'il faut se garder de tout constat définitif après cinq journées de championnat, la tendance est nette et l'écart enfle. Quand Monaco et Paris semblent pouvoir se passer des absences de n'importe quelle individualité, celle de Lacazette apparaît comme un obstacle immense aux ambitions de l'OL. Marseille et Lyon voulaient se rassurer ? C’est raté.
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Bafétimbi Gomis lors de OM-OL

Crédit: Panoramic

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