Un boycott qui divise même au PSG: "On ne va pas se cacher dans des moments difficiles" répond Motta

C'est ce qu'on appelle un gros flou… Et cette fois-ci ce n'était pas sur le terrain. Les Parisiens ont offert un spectacle surprenant ce dimanche soir dans les coulisses du Parc des Princes. A l'issue du match nul arraché face à Nice (2-2), ils ont opéré une sorte de boycott de la presse, qui n'en était pas vraiment un. Ou en tout cas que certains ont choisi de ne pas suivre, comme Thiago Motta ou encore Marquinhos. Car si Blaise Matuidi est passé devant les journalistes en expliquant ne pas pouvoir s'exprimer, l'Italien et le Brésilien ont, eux, bien fait "le job".

"Aucun joueur ne s'exprimera dans les médias", avait pourtant indiqué le PSG une petite demi-heure avant le coup d'envoi de la rencontre. A la grande surprise de tous les journalistes ! L'incompréhension était alors de rigueur. Pourquoi ce boycott ? Pour quelles raisons ? Selon différents échos, les joueurs du club de la capitale n'ont pas apprécié la tonalité de certains articles publiés à la suite de leurs derniers résultats négatifs, une défaite à Montpellier (3-0) et un match nul contre Ludogorets (2-2). Mais même après le match et avec les témoignages de ceux qui sont venus s'exprimer, ce n'est encore pas très clair.

D'Unaï Emery à Nasser Al-Khelaifi en passant par Thiago Motta, tous ont tenté de noyer le poisson. "Je ne sais pas ce que vous dites…", a ainsi lancé Patrick Kluivert, le directeur du football. "Moi, je suis là", a de son côté soufflé le président parisien alors que l'entraîneur parisien s'est lui contenté de dire qu'il fallait demander à ses joueurs tout en expliquant "respecter leur décision".

Le plus étrange dans le lot est peut-être le discours de Thiago Motta. Le milieu semble se désolidariser du reste du groupe. "On respecte la presse. Quand on parle de football, c'est notre travail", a d'abord expliqué le vice-capitaine parisien avant d'ajouter sur le boycott : "Ça n'existe pas ce genre de chose. On ne va pas se cacher dans des moments difficiles, même si on n'est pas habitué à ce genre de situations."

Si les raisons exactes restent floues, une chose est sûre : ce "boycott" laissera une image mitigée tant pour la presse que pour le grand public. Cela donne l'impression d'un groupe qui refuse les critiques et d'ouvrir les yeux. Cette situation a en tout cas été gérée bizarrement par les champions de France. Un peu comme leurs dernières sorties sur la pelouse en fait...