Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Le matador Cavani, Montpellier, les loupés de Braithwaite : Les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/10/2016 à 23:40 GMT+2

LIGUE 1 - Comme chaque samedi, voici les tops et les flops du jour de notre beau Championnat de France. Au menu, Edinson Cavani, Ultras, Casimir Ninga, Martin Braithwaite ou la naïveté défensive de Montpellier.

Les tops et les flops du 1er octobre

Crédit: Eurosport

Les tops

  • On s'incline devant Cavani
On ne se prive pas de le critiquer quand il est maladroit, comme face à Metz et contre Arsenal. Mais il faut savoir s'incliner quand Edinson Cavani remplit parfaitement son rôle de buteur. Et mine de rien, c'est plus que fréquent en ce moment. Exemple face à Bordeaux, où l'Uruguayen a marqué de belle manière les deux buts de la victoire parisienne. En finisseur, dans le pur style du Matador, comme mercredi face à Ludogorets en Ligue des champions (1-3). Co-meilleur buteur de la Ligue des champions (3 buts) et désormais patron de la meute en Ligue 1 (8), Cavani force l'admiration.
  • Les Ultras, ça fait du bien à tous
Oui, c’est un retour partiel et le Parc des Princes n’a pas pris feu ce samedi. Oui, les "historiques" du PSG ne sont pas tous de retour. Il n’empêche : entendre de nouveau des chants descendre des tribunes du stade parisien fait du bien. C’était devenu tellement rare depuis l’arrivée des Qataris que c’est à souligner. Et, pour le bien de tous, rien de mieux que de retrouver un Parc incandescent lors des grandes affiches de L1 ou de Ligue des champions. Et cela passera forcément par ses supporters.
  • La mue offensive monégasque
On a suffisamment critiqué les performances offensives de l’ASM les saisons passées pour ne pas souligner ses prestations cette saison. Ce 0-7 infligé à Metz en est le symbole le plus frappant. Falcao, l’attaquant star n’est pas là ? Peu importe, la densité de l’effectif monégasque - avec Germain et Carrillo devant - et l’arrivée à maturité de Bernardo Silva et Thomas Lemar font le reste. Hormis la sévère claque reçue à Nice (4-0), les hommes de Jardim ont tout bon depuis le début de saison. Leader provisoire et meilleure attaque de Ligue 1, Monaco est lancé à grande vitesse et bien malin celui qui peut prédire qui l’arrêtera d’ici mai prochain.
  • Ninga, puissance 3
On avait presque fini par oublier Casimir Ninga. Ephémère tube de l'hiver 2015 de la Paillade (5 buts en quatre journées entre le 29 novembre et le 12 décembre), l'attaquant tchadien avait quelque peu disparu des radars - deux buts inscrits depuis - avant ce samedi soir. Titulaire pour la cinquième fois de la saison, l'avant-centre montpelliérain est sorti du bois et de quelle manière ! Un triplé sur trois frappes venues de la droite des buts dijonnais et la promesse d’un succès tranquille du MHSC. Peine perdue malheureusement pour Ninga. Cette soirée pourrait toutefois lancer sa saison.
picture

Casimir Ninga a inscrit un triplé contre Dijon

Crédit: Panoramic

Les flops

  • Braithwaite n’avait pas le droit de croquer autant
Si Toulouse a réussi son début de saison, il le doit aux performances de son capitaine Martin Braithwaite, exemplaire depuis le mois d’août (4 buts). Mais ce samedi n’était pas le jour du Danois. Maladroit comme jamais, il a perdu trois face-à-face devant Rémy Vercoutre et a coulé Toulouse par son manque de réalisme. Ça arrive mais le Danois se doit d’être plus tueur s’il veut porter le TFC d’ici la fin de saison.
  • L’arbitrage de Nantes-Bastia
Vous allez finir par croire que l'on s'acharne. Mais l'arbitrage de M.Varela et de ses assesseurs a eu de quoi faire soupirer samedi à Nantes. A la 14e minute, les hommes en noir refusent un but de filou au nantais Stepinski pour un hors-jeu de Sala qui ne participe pas à l'action. Six minutes plus tard, les Bastiais réclament un penalty légitime pour une main grossière de Vizcarrondo, couché au sol bras tendu, dans la surface de réparation mais les arbitres ne sifflent pas. Des décisions étranges et, surtout, erronées.
picture

M. Varela, arbitre de Nantes-Bastia

Crédit: Panoramic

  • La fébrilité montpelliéraine
Frédéric Hantz doit se demander comment son équipe a pu ne pas remporter son match à Dijon (3-3). Menant 0-2, puis 1-3 sur la pelouse du promu, les joueurs héraultais étaient sur la voie royale vers un succès qui les aurait éloignés de la zone rouge. Au lieu de cela, Geoffrey Jourdren s'est "affiché" en manquant complètement sa prise de balle au premier poteau sur le premier but dijonnais, Anthony Vanden Borre a poussé le ballon dans ses propres filets sur un débordement de Diony sans que son gardien n'esquisse un geste (81e) et la défense centrale est restée apathique devant l'appel de Yohann Rivière, auteur de l'égalisation à la 90e minute. Deux erreurs individuelles, deux buts encaissés dans les dix dernières minutes et un attentisme défensif : l'équation parfaite pour ne pas empocher trois points qui tendaient les bras à Montpellier.
Loris Belin, Vincent Bregevin et Cyril Morin
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité