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Le PSG humilie l'OM (1-5) au Vélodrome

Maxime Dupuis

Mis à jour 26/02/2017 à 22:59 GMT+1

LIGUE 1 - Une fessée. Une punition. Une humiliation. L'Olympique de Marseille a été éparpillé par le PSG (1-5) sur sa pelouse du Vélodrome dimanche soir lors de la 27e journée de championnat. Il y avait dix classes d'écart entre les deux équipes. Paris occupe la deuxième place du classement, à trois longueurs de Monaco.

La joie des Parisiens face à l'OM

Crédit: AFP

Paris est venu. Paris a vu. Et Paris a vaincu. C’est devenu un classique au Vélodrome où le PSG est comme chez lui depuis quatre ans. On pourrait s’arrêter là et ne pas en dire plus mais cela ne rendrait pas justice au Paris Saint-Germain qui a surclassé l’Olympique de Marseille dans tous les registres du jeu et dans des proportions inconnues depuis que la rivalité est devenue ce qu’elle est.
Dimanche, Paris a écrasé l’OM au Vélodrome (1-5) et le score est presque flatteur pour les hommes de Rudi Garcia qui n’ont même pas été au niveau dans l’engagement. Paris est invaincu face à l’OM depuis quatorze matches. Surtout, le club de la capitale reste au contact de Monaco, vainqueur à Guingamp (1-2) la veille.
Pour écrabouiller les hommes de Rudi Garcia, Unai Emery n’a même pas eu besoin d’aligner son trio offensif habituel. Angel Di Maria et Julian Draxler étaient sur le banc au coup d’envoi et ils ont vu les copains ridiculiser une défense marseillaise qui a rarement été aussi pathétique dans son histoire. Patrice Evra, sorti à la pause et complètement à la rue durant quarante-cinq minutes, a symbolisé cet état de fait. Mais le pointer du doigt, lui seul, serait injuste tant ses copains ont brillé par leur inanité. Et été menacés à chaque fois que le ballon revenait aux abords de leur surface de réparation.
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La joie de Marquinhos et Javier Pastore face à l'OM

Crédit: Panoramic

L'OM s'en sort presque bien, c'est dire...

Au cœur d’un toro géant qui a vu les Olympiens courir derrière le ballon durant 90 minutes, les Parisiens ont trouvé la faille cinq fois. La première, sur une combinaison arrêtée à trois, déclenchée par Verratti, relayée par le revenant Thiago Silva et conclue de près par son alter ego de la défense centrale, Marquinhos (0-1, 6e). Menés, les Olympiens ont instantanément arrêté de chatouiller les chevilles parisiennes, comme ils le faisaient depuis le coup d’envoi. La "grinta", réclamée par un magnifique tifo déployé par le virage Sud d’un Vélodrome record (65 252 spectateurs), a disparu. Et l’OM a sombré.
Le deuxième but, d’école aussi, est parti de Trapp. Et, quelques dizaines de secondes plus tard, a été conclu par Edinson Cavani. Servi sur un plateau par la doublette Verratti - Pastore, l’Uruguayen a bonifié leur travail d’un ballon piqué fort à propos (0-2, 16e). On pourrait bien vous narrer une frappe de Dimitri Payet qui n’est pas passée loin du but de Kevin Trapp (15e) pour ménager le suspense mais ce serait quelque peu malhonnête alors que Marseille a été submergé du début à la fin. Et la sortie du pauvre Patrice Evra (46e) n’a rien changé à l’affaire.
Au retour des vestiaires, chaque ballon virevoltant à quelques mètres du but de Yohann Pelé a fait trembler les travées du Vélodrome et Lucas (0-3, 50e) puis l’entrant Draxler (0-4, 61e) ont corsé l’addition dans des proportions gênantes pour Frank McCourt, qui a suivi la corrida de la loge présidentielle. Rod Fanni, dont la responsabilité est plus qu’engagée sur le troisième but des sextuples champions de de France, a été à deux doigts de se faire excuser en réduisant la marque (1-4, 70e). Mais Blaise Matuidi, d’un pétard du gauche, a remis l’OM au pas (1-5, 72e). Il n’y a jamais eu de match. Paris était trop fort. Marseille, pathétique. Et s’en sort presque bien. C’est dire.
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