Le PSG s'impose à Nancy (1-2) et prend la 2e place à Monaco

C'était bien plus compliqué que prévu pour Paris. Malgré l'écart criant sur le papier entre le quadruple champion de France en titre et le promu nancéien, malgré un break d'avance acquis après une petite vingtaine de minutes, le PSG a souffert pour l'emporter samedi à Nancy (1-2). Mais il a quand même gagné, et cela se traduit par une bonne opération au classement. L'équipe d'Unai Emery devance désormais Monaco à la deuxième place grâce à une meilleure différence de buts (+12 contre +11), et reste à quatre points du leader niçois.

Paris n'a cependant pas été loin de payer au prix fort un relâchement coupable après vingt premières minutes parfaitement négociées, durant lesquelles il a surtout eu le mérite d'exploiter la passivité de la défense de Nancy. Lucas a été le premier à en profiter sur un coup franc lointain et excentré qui a trompé Guy Ndy Assembé (0-1, 13e). Et cinq minutes plus tard, Edinson Cavani ne s'est pas fait prier pour venir lober le gardien nancéien après une passe en retrait hasardeuse de Mickaël Chrétien, et ajouter ainsi le club lorrain à son tableau de chasse.

Ça semblait trop facile pour Paris, et les hommes d'Emery ont certainement eu le tort de le penser. Ils ont relâché leur pressing, ils n'ont plus affiché la même agressivité dans les duels, et Nancy s'est remis dans le match sous l'impulsion du duo Diarra-Pédretti au milieu. Les Parisiens n'ont pas réagi quand Anthony Koura est venu menacer Alphonse Aréola (32e, 41e), et ils ont été punis sur un coup franc offert par Presnel Kimpembe, en difficulté à un poste inhabituel d'arrière gauche. Benoît Pédretti a parfaitement botté le cuir sur le crâne d'Alou Diarra, qui n'a laissé aucune chance à Aréola (1-2, 55e).

Nancy a poussé pour égaliser, forçant Emery à densifier son entrejeu avec l'entrée d'Adrien Rabiot à la place du jeune Jonathan Ikoné, préféré à Hatem Ben Arfa ou Jesé au coup d'envoi. Paris n'a pas retrouvé la maîtrise du ballon pour autant, et n'a pas su exploiter les absences laissées par l'ASNL pour se mettre à l'abri en contre-attaque dans une seconde période où Cavani a été le seul à tenter sa chance sur le but de Ndy Assembé (51e). Nancy a encore manqué d’efficacité dans le dernier geste, mais il peut surtout regretter ses erreurs des vingt premières minutes. Car c'était vraiment un petit Paris à Marcel-Picot.