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Ligue 1 : Battre le PSG ? Mission quasi impossible pour le promu Dijon

Pierre-Alexandre Conte

Mis à jour 04/02/2017 à 13:45 GMT+1

LIGUE 1 - Accroché par Monaco (1-1), leader du championnat, dimanche dernier, le PSG éprouve moins de difficultés contre les formations plus modestes. Dijon, qui reçoit le club de la capitale samedi soir (20h00) pour le compte de la 23e journée, est prévenu : Paris n'a perdu qu'une seule des 33 rencontres disputées contre des promus depuis l'arrivée de QSI.

Edinson Cavani (PSG).

Crédit: AFP

Dijon sait à quoi s'attendre. Le club bourguignon, actuel 13e du championnat, n'a que peu de chance de sortir vainqueur du duel qui l'opposera samedi soir (20h00) à Paris, lors de la 23e journée du championnat. Un constat que les joueurs d'Olivier Dall'Oglio ne partagent certainement pas, eux qui aiment jouer les trouble-fêtes cette saison, en particulier à domicile. Mais les statistiques sont impitoyables.
Depuis l'arrivée de QSI à la tête du club, le PSG se montre intraitable avec les équipes qui évoluaient quelques mois auparavant à l'étage inférieur. Sur 33 matches disputés contre des promus en cinq ans et demi, il en a remporté 26, pour 6 nuls et une unique défaite. Soit 84 points sur 99 possibles. Histoire de compléter le tableau, les Parisiens marquent en moyenne 2,72 buts par rencontre et en encaissent moins d'un (0,66).
  • 2011-12 - AC Ajaccio, Dijon, Evian : 16/18 points possibles [5 victoires, 1 nul]
  • 2012-13 - Bastia, Reims, Troyes : 15/18 points possibles [5 victoires, 1 défaite]
  • 2013-14 - Guingamp, Monaco, Nantes : 12/18 points possibles [3 victoires, 3 nuls]
  • 2014-15 - Caen, Lens, Metz : 16/18 points possibles [5 victoires, 1 nul]
  • 2015-16 - Angers, GFC Ajaccio, Troyes : 16/18 points possibles [5 victoires, 1 nul]
  • 2016-17 - Dijon, Metz, Nancy : 9/9 points possibles [3 victoires]
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Yann Jouffre (Metz) face à Angel Di Maria (PSG), dimanche 21 août 2016

Crédit: Panoramic

Quand Krychowiak faisait tomber le PSG

Sa seule défaite depuis 2011, Paris l'a concédée le 2 mars 2013 sur la pelouse du stade auguste Delaune. L'équipe alors emmenée Zlatan Ibrahimovic est leader de Ligue 1 devant Lyon. Mais son déplacement chez le 17e, Reims, ne va pas se passer comme prévu. Peu après l'heure de jeu, les Champenois ouvrent le score, un avantage qu'ils conserveront jusqu'au terme de la partie. Ironie de l'histoire, le buteur se nomme alors Grzegorz Krychowiak, aujourd'hui passé dans l'autre camp.
La rencontre a marqué les esprits pour une autre raison que le résultat en lui-même. Après le match, Leonardo, directeur sportif du PSG à cette période-là, justifiera la défaite d'une bien curieuse manière : "Il faut dire la vérité. Peut-être que nous ne sommes pas faits pour jouer ce genre de match. On a créé une équipe pour jouer plus l'Europe que le championnat." A l'issue d'une saison éprouvante, le Brésilien quittera ses fonctions.

Plus "facile" de recevoir que d'aller au Parc

S'il y a une chose à laquelle Dijon peut se raccrocher, c'est que le PSG est légèrement moins performant à l'extérieur qu'à domicile contre les clubs promus. Sur 17 rencontres disputées au Parc des Princes, le club aujourd'hui entraîné par Unai Emery est sorti vainqueur à 15 reprises, pour deux petits nuls. Impressionnant.
Hors de ses bases, Paris lâche en revanche parfois des points. Mais le bilan reste assez incroyable. Sur 16 matches, 11 victoires ont été glanées, pour quatre nuls et un revers. Soit 37 points sur 48 possibles.
En dehors de Reims, le promu qui a incontestablement donné le plus de fil à retordre au PSG, c'est Monaco, lors de la saison 2013-14. L'ASM, de retour dans l'élite après avoir été rachetée par Dmitri Rybolovlev, a réussi à accrocher deux fois (1-1 à l'aller comme au retour) l'équipe de Zlatan. Mais elle disposait d'une puissance financière sans commune mesure avec celle des autres clubs montés de Ligue 2 ces dernières années.
Reste que la tendance dessinée par la première moitié de saison n'est pas exactement favorable à Dijon. Les Bourguignons, comme Metz et Nancy, ont perdu le match aller. A eux maintenant de créer ce qui serait un véritable exploit.
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Edinson Cavani applaudi par Angel Di Maria (PSG) après son penalty contre Dijon

Crédit: Panoramic

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