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Ligue 1 - Bousculé par Dijon, le PSG s'en sort en fin de match et s'installe à la deuxième place

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 04/02/2017 à 22:47 GMT+1

LIGUE 1 - Longtemps bousculé par Dijon, un tout petit PSG a du attendre les dernières minutes pour prendre le dessus sur Dijon (1-3) et s'emparer de la deuxième place au dépens de Nice.

Thiago Silva

Crédit: Eurosport

Paris a souffert mais Paris s'est bel et bien offert la place de dauphin de la Ligue 1. Les joueurs d'Unai Emery, vainqueurs difficiles à Dijon (1-3), ont profité de la défaite niçoise cet après-midi à Monaco pour chiper aux Azuréens la 2e place du championnat, grâce à une meilleure différence de buts (+28 contre +20). Mais que ce fut compliqué pour le PSG, longtemps gêné par le pressing dijonnais et incapable de mettre l'intensité nécessaire. Il a fallu les entrées en jeu de Ben Arfa et Gonçalo Guedes pour voir Paris construire ce succès si important dans la course au titre.
Mais, à deux semaines de son huitième de finale aller de Ligue des champions face au FC Barcelone, le PSG n'a clairement pas chassé tous ses doutes de la première partie de saison. Notamment défensivement. Si l'axe centrale Marquinhos-Thiago Silva a globalement bien tenu la baraque, notamment le capitaine parisien, c'est lors des situations défensives que Paris s'est mis en danger, souvent tout seul. A l'image de la perte de balle de Rabiot qui amène l'égalisation de Tavares, impeccable face à Areola sur le centre de Lees-Melou (31e, 1-1). Cette nonchalance dans la relance et dans la passe avait pourtant déjà failli coûter cher aux Parisiens en début de rencontre lorsqu'Aurier a manqué sa remise de la tête vers Areola sans que Diony n'en profite (2e) avant que Kurzawa ne rate sa relance et ne permette à Martin de tenter sa chance de 20m. Mais le ballon s'est écrasé sur le poteau d'Areola (9e). Les deux seuls tirs dangereux du DFCO…

Merci Draxler, merci Emery

Car, globalement, Paris a eu la main sur la rencontre. Assez largement. Cela s'est ressenti dans les chiffres (70% de possession, 21 tirs à 7, 9 corners à 2, 32 centres) et, surtout, de plus en plus nettement au fur et à mesure de la rencontre. Assez timoré en première période, sans idée et sans intensité, le PSG avait pourtant eu la chance d'ouvrir le score sur un centre d'Aurier mal dégagé par la défense dijonnaise et dont a profité Lucas (29e, 0-1). C'est tout et c'était alors bien peu. Revenu avec de meilleures intentions, Paris a alors accéléré et intensifié sa domination mais Reynet (15e, 56e, 68e) et les jambes de Rufli (50e, 51e) ont longtemps repoussé l'échéance. Assez longtemps pour voir le PSG douter. Sauf que Julian Draxler était là.
Principal poison pour la défense dijonnaise, déjà au départ du but de Lucas avec le décalage vers Aurier, l'Allemand est encore à l'origine du deuxième but parisien. Son corner, parfaitement frappé vers la tête de Thiago Motta, a obligé Reynet à une superbe détente pour détourner le ballon sur le ballon. Sauf que Thiago Silva avait suivi (80e, 1-2). Bien aidé par le choix d'Unai Emery de faire entrer Gonçalo Guedes et Ben Arfa - dont la technique dans les petits espaces se rapprochaient de la sienne -, la recrue phare du mercato hivernal du PSG a même plié le match quelques instants plus tard avec un débordement sur la gauche, ponctué d'un une-deux avec Ben Arfa et d'un centre en retrait vers Guedes. Une avant-dernière passe décisive puisque Cavani déviait victorieusement la frappe du Portugais pour inscrire son 22e but de la saison en championnat (82e, 1-3). Sans être brillant ni rassurant, Paris retrouve la 2e place, son meilleur classement de l'année. Et reste, plus que jamais, dans la course au titre.
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