Ligue 1 - Casoni : un chantier "d'abord dans les têtes"

ParAFP

Mis à jour 09/11/2016 à 21:36 GMT+1

LIGUE 1 - Nommé entraîneur de Lorient mardi, Bernard Casoni, qui a dirigé dès mercredi sa première séance d'entraînement, estime que le problème de la lanterne rouge de Ligue 1 est "d'abord dans les têtes".

Bernard Casoni à l'entraînement du FC Lorient

Crédit: Panoramic

Avez-vous hésité avant d'accepter la proposition de Lorient ?

B.C. : Pas du tout, c'est un beau challenge. Je suis très content d'être là. Je sais que c'est un challenge qui n'est pas facile, mais je viens avec l'ambition de sortir cette équipe de sa situation. C'est une remise en question pour moi, aussi, autant pour sortir Lorient de cette situation que pour montrer mes qualités. C'est pour ça que je viens avec beaucoup de motivation et d'envie.

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B.C. : C'est ma façon d'être, je suis toujours comme ça. Je ne vais pas changer parce que j'arrive à Lorient. Je fais ce que je sais faire. L'autorité, on l'a ou on l'a pas. Mais j'aime bien rigoler aussi, ne vous en faites pas. Quand il faut chambrer, je chambre, quand il faut rigoler, je rigole, après quand il y a le travail, il y a le travail. J'ai été joueur aussi, je sais ce que c'est. Je pense être juste.

Selon vous, les problèmes de Lorient sont-ils plutôt dans les têtes ou sur le terrain ?

B.C. : D'abord dans la tête, après sur le terrain.

Comment régler ce problème dans les têtes ?

B.C. : Je pense qu'on a besoin de rassurer tout le monde et le meilleur moyen de se rassurer, c'est de revenir à des fondamentaux, et après, de remettre les ingrédients qu'il faut pour bien défendre. Si on défend bien, on attaquera bien aussi. L'un ne va pas sans l'autre.

Dans le jeu, comment cela va-t-il se traduire ?

B.C. : Je fais du Bernard Casoni. Vous verrez bien mon système et ma philosophie. J'ai des principes : j'aime bien récupérer le ballon le plus haut possible, après si on peut jouer au football, tant mieux, si on peut se projeter vers l'avant, tant mieux, si on peut marquer des buts, tant mieux.

Y aura-t-il des évolutions tactiques ?

B.C. : J'en parlerai avec mes joueurs. C'est la situation qui veut que ce soit difficile parce que, quand on est dernier du classement, il y a beaucoup de doute qui s'installe. (Le but) est de redonner de la confiance le plus vite possible à tous ces joueurs parce qu'ils ne sont pas devenus mauvais du jour au lendemain. Il y a de la qualité, donc on va essayer des les remettre dans le positif. Après ce sont les hommes qui font le système. On peut faire du 4-4-2 ou du 4-3-3, peut-être qu'on passera à trois derrière aussi. Mais, pour ça, il faut bien connaître les joueurs.