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Ligue 1 : De Bastia à Metz, les six membres du club de la peur

ParAFP

Publié 28/04/2017 à 23:38 GMT+2

LIGUE 1 - Il n'y a pas que la course au titre qui se joue ces prochaines semaines. En fond de tableau, six clubs sont encore à la lutte pour éviter la descente. Calendriers compliquées, dynamiques contraires et état de forme divers, ces prochains matches vont être déterminants à commencer dès ce samedi, avec en tête un Metz - Nancy déjà crucial.

Bastia, Metz, Nancy : le club de la peur

Crédit: Eurosport

Plus que quatre journées de L1 cette saison et toujours autant de suspense en bas du tableau... De la lanterne rouge Bastia au 15e du championnat Metz, qui va échapper à la relégation cette saison? Focus sur ces clubs en grand danger.

Bastia voit rouge

Menacé de fortes sanctions après les violents incidents contre Lyon, le SC Bastia pourrait se voir retirer des points au classement. Ce qui scellerait définitivement son sort.
En attendant la décision des instances disciplinaires, prévue le 4 mai, le Sporting reçoit Rennes sur terrain neutre et à huis clos, ce qui lui complique la tâche. Les Corses ont en outre un calendrier de fou à gérer, avec au programme Paris, Marseille et peut-être Lyon à rejouer lors des dernières journées.

Nancy, attaque blessée

Au contraire de Metz, son prochain adversaire, l'ASNL, semble sur une pente ascendante avec quatre points pris en trois sorties (victoire sur Rennes, 3-0, défaite à Nice, 3-1, nul devant l'OM, 0-0). Mais Nancy dispose de la pire attaque de L1 (25 buts) et son meilleur réalisateur Issiar Dia (huit buts) risque d'être diminué à Metz (inflammation du tendon). Si Nancy marque peu, sa défense n'est pas trop poreuse et, avec -19, l'équipe a la deuxième meilleure différence de buts des six derniers derrière Dijon (-10) ; ce qui peut compter en cas d'égalité, celle de Metz, par exemple, étant de -35.
Le calendrier des Nancéiens n'est pas évident : le club lorrain se déplace chez deux concurrents directs, Metz et Dijon, et ne devra absolument pas perdre. A domicile, l'ASNL recevra le leader Monaco, et enfin Saint-Etienne qui n'aura peut-être plus rien à jouer.

Dijon, le moral va mieux

Dijon a retrouvé un peu de confiance après la victoire contre Angers (3-2, le 22 avril), qui referme une série de deux nuls et six défaites. L'attaquant Loïs Diony, auteur d'un doublé et d'une passe décisive, a renoué avec l'efficacité qui lui faisait défaut.
Le gros problème du club bourguignon est toutefois défensif. "A 3-0 contre Angers, on se relâche et on encaisse deux buts. Il faut éviter cela", prévient Diony. Les Dijonnais ont notamment du mal sur les coups de pied arrêtés. Pour ce sprint final, il faudra aussi voir comment se comportent certains joueurs peu habitués à jouer le maintien. L'expérience de cadres comme Frédéric Sammaritano sera donc précieuse. Et le calendrier est a priori plus favorable que celui de certains concurrents.
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Pierre Lees-Melou avec Dijon - 2017

Crédit: AFP

Caen, stopper l'hémorragie

Caen reste sur deux nuls et cinq défaites, et l'entraîneur Patrice Garande risque d'avoir bien du mal à remobiliser son groupe. Il y avait pourtant des signes avant-coureurs de cette dégringolade avec des séries de trois défaites consécutives entre la 4e et la 6e journée, puis entre la 9e et la 11e et enfin encore entre la 24e et la 26e.
Longtemps, l'équipe s'est dit "jusqu'ici tout va bien". Mais les voyants semblent au rouge pour Malherbe, retombé au 17e rang, avec un petit point d'avance sur la relégation... Après la défaite à domicile contre Nantes (2-0), le diagnostic de Garande était sans appel: "On voit que les joueurs ont clairement la trouille. On est nuls sur tous les plans, on ne gagne aucun duel".
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Garande : "Pas digne d'une équipe qui veut se sauver"

Lorient requinqué

Avec quatre succès en cinq matches, Lorient a clairement le vent en poupe. Portés par une attaque redevenue redoutable, avec Benjamin Moukandjo et Majeed Waris en grande forme, les Merlus peuvent espérer surfer sur cette vague qui les a menés de la 20e à la 16e place grâce à un calendrier assez clément, comparé à leurs rivaux.
Il leur faudra toutefois donner un dernier coup de collier, après une année épuisante au plan nerveux et limiter au strict minimum les errements défensifs qui leur ont coûté cher toute la saison.
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Waris (Lorient), buteur face à Metz

Crédit: Getty Images

Metz sans défense

Le FC Metz dispose d'un petit matelas de quatre longueurs d'avance sur le barragiste, mais est sur une pente glissante avec un seul point pris lors des cinq derniers matches (un nul 2-2 contre Caen pour quatre défaites). Les Mosellans ont notamment été sévèrement puni par Lorient (5-1), un concurrent direct.
Sa défense est la pire de L1 avec 69 buts encaissés et dix défaites par trois buts ou plus d'écart. Metz a encaissé neuf buts (13%) dans les arrêts de jeu et laissé filer de nombreux points en fin de match (Saint-Etienne, Rennes, Caen, PSG). Sans parler de la plus mauvaise différence de buts (-35).
Pour compenser, l'équipe a retrouvé un vrai buteur : le Malien Cheick Diabaté, qui a marqué huit buts en douze matches depuis son recrutement cet hiver.
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