Ligue 1 : Sans Balotelli, c'est au tour des autres Aiglons de jouer

ParAFP

Mis à jour 18/09/2016 à 00:18 GMT+2

LIGUE 1 - Il n'y a pas que Balotelli à Nice : alors que "Super Mario" n'a pas été convoqué pour affronter Montpellier dimanche (15h00), ses jeunes partenaires et les deux autres recrues-phares, Dante et Younes Belhanda, auront à coeur de démontrer que, sans eux, il n'y aura point de résurrection possible pour la star italienne.

Dante félicite Balotelli face à Marseille

Crédit: Panoramic

Balotelli avait besoin d'être ménagé. Une semaine après son retour en fanfare sous les feux de la rampe, matérialisé par un doublé réussi contre Marseille (3-2), et trois jours après une performance bien plus terne en Ligue Europa, lors de la défaite contre Schalke (1-0), l'attaquant niçois est logiquement rattrapé par ses limites physiques. Celles d'un joueur ayant peu ou pas joué lors des dernières saisons. Aussi, Lucien Favre a choisi de le laisser souffler ce week-end.
La Mosson ne verra donc pas débuter l'intrigant enfant terrible du Calcio. Mais l'Hérault retrouvera un collectif niçois, toujours très jeune (25 ans de moyenne), soucieux de produire du jeu et invaincu avant cette 5e journée de championnat. Eclipsés par le buzz "Mario", depuis son arrivée en provenance de Liverpool qui l'a laissé libre, de sa pose en rédempteur après son doublé inaugural devant l'OM (3-2), les Aiglons ne s'en formalisent pas.
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Balotelli, déjà bien entouré

Crédit: Panoramic

Comme le note Vincent Koziello, 20 ans, pilier dans les différents systèmes de Lucien Favre comme il l'était dans ceux de Claude Puel, le transalpin s'est glissé dans le vestiaire et le quotidien des Niçois avec moins de tapage que ses apparitions médiatiques laissent supposer. "S'il prend toute la lumière, c'est qu'il le mérite. Cela ne me gêne pas du tout. Cela nous permet même de continuer à grandir tranquillement. Ce n'est que du bonheur d'évoluer à côté de stars", assure le milieu de terrain.

Au tour de Belhanda ?

Or Nice ne manque pas d'arguments. A commencer par les deux autres recrues de la fin de mercato: Dante et Younes Belhanda. L'ex-défenseur de la Seleçao n'a pas encore le rayonnement du champion d'Allemagne et vainqueur de la Ligue des Champions (2013) qu'il fut avec le Bayern, mais son expérience ne peut qu'être profitable à l'OGCN. Belhanda est lui arrivé à Nice quasiment dans l'anonymat. Tout du moins dans l'ombre de Balotelli. Mais sa talonnade délicieuse pour le but de la victoire de Wylan Cyprien contre Marseille a démontré que lui aussi pouvait revenir à la lumière. Clin d'oeil du calendrier, l'enfant de la Paillade connaîtra sans doute sa première titularisation dans son jardin qui l'a vu grandir et décrocher le titre en 2012.
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Younès Belhanda pose avec le maillot niçois

Crédit: Panoramic

Comme Balotelli, Dante et Belhanda découvrent au fil des entraînements et des matches tout le potentiel de leurs jeunes partenaires, que ce soit Alassane Plea infatigable de générosité contre l'OM, le gardien Yoan Cardinale qui a tant annihilé d'occasions de Schalke, ou bien le gamin Malang Sarr, qui fait preuve d'une autorité grandissante à 17 ans à peine. L'apport collectif est ainsi résumé par Koziello: "On gagne ensemble et on perd ensemble. Mario ne sera pas un 'top-player' si nous ne jouons pas bien".
Et son capitaine Paul Baysse d'ajouter: "J'espère qu'il continuera à faire parler de lui en bien, c'est quelqu'un d'attachant. Ce sera la preuve qu'il a réussi à se relancer avec notre concours, comme Hatem l'an passé, et que nous continuons à progresser". A quelques jours d'un chaud derby azuréen contre l'impressionnant Monaco, la jeune garde niçoise a la possibilité de capter à son tour la lumière. Pour le bien de tous.
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