Ligue 1 - L'OGC Nice piétine à domicile face à Metz (0-0) et ouvre la porte à Monaco

Équitable. La rencontre entre Nice et Metz s'est terminée sur un 0-0 on ne peut plus logique. Bien en place et très inspiré, le FC Metz a fait douter le leader sur sa pelouse. Nice, amoindri par plusieurs absences de marque a semblé moins cohérent, voir perdu par moments et n'a pu faire la différence dans ses temps forts. Maladroit offensivement, Metz n'a pas pu en profiter pour ramener les trois points cependant.

Le classement pouvait prêter à confusion. C'est bien Metz, dernier du championnat qui est entré dans ce match avec les meilleures intentions. Profitant du 3-4-3 expérimental de Lucien Favre, les Grenats se sont procuré les meilleures occasions en première période. Une première frappe de Philipps (7°) puis un superbe enchaînement roulette-frappe de Nguette (14°) ont fait trembler l'Allianz Riviera.

Les Niçois ont subi le jeu adverse durant une bonne demi-heure. Vexés, ils se sont réveillés juste avant la pause. Plus agressifs, ils n'ont pas réussi à forcer le verrou messin pour autant. Baysse a pourtant trompé tout le monde en reprenant un corner d'une Madjer impeccable (41e), mais personne n'en a profité pour la mettre au fond. La lourde frappe de Cyprien cinq minutes plus tard n'a pas eu plus de chance.

La deuxième mi-temps a été plus intéressante pour les Niçois. Plus entreprenants, ils ont su reprendre l'ascendant dans le match. Mais c'est encore Metz qui s'est montré le plus dangereux en premier. Il a fallu un très bon Walter Benitez pour stopper une frappe de Cohade seul pourtant face au but (48e).

Malgré une meilleure maîtrise, les Niçois ont peiné à trouver Alassane Pléa. Sauf à la 68eme minute. Parfaitement servi par Ricardo, l'ancien Lyonnais a trop croisé sa frappe. Sa seule vraie occasion. Trop imprécis, pas assez tranchants, les Niçois ont certes bien investi le camp messin, mais le but a toujours semblé bien loin. Metz a bien tenu et s'est vu récompensé par un bon point chez le champion d'automne. C'est peu comptablement parlant, mais beaucoup, psychologiquement.