Ligue 1 - Lyon : Genesio "n'est pas en cause", assure Aulas

"Bruno n'est pas en cause". Jean-Michel Aulas n'a pas attendu longtemps pour éteindre l'incendie, samedi après la nouvelle défaite concédée par Lyon, face à Guingamp au Parc OL (1-3). Le président rhodanien a affirmé que Bruno Genesio n'était pas menacé malgré le cinquième revers en six matches de ses hommes.

"Bruno (Genesio), il a l'adhésion des joueurs, a assuré JMA au micro de Canal+ Sport. Le groupe a vraiment des qualités, je ne pense pas qu'il y ait, de la part des joueurs, des fautes professionnelles. Mais à un moment, il y a une attitude qui n'est plus en rapport avec leurs qualités".

La mauvaise série de l'OL place quand même Genesio dans une position très inconfortable. Faut-il comparer la situation de Lyon à la crise de l'année dernière qui avait poussé le club à limoger Hubert Fournier et nommer Genesio fin décembre ? "La situation était différente, les joueurs n'adhéraient pas trop à ce qu'il se passait. Là, au contraire, le groupe est solidaire. Des joueurs exprimaient des choses en privé, là,ce n'est pas le cas", a expliqué Jean-Michel Aulas. "Il faut vite réagir, on a dépassé la situation maîtrisable", a t-il toutefois prévenu.

Des dires qui n'apaisent pas le sentiment d'insécurité du coach lyonnais. "Je me sens en difficulté, je ne vais pas fuir mes responsabilités", a commenté Bruno Genesio. "Je ne me pose pas la questions de mon cas personnel. Je suis là pour trouver les solutions, travailler avec l'encadrement pour remonter cette situation difficile. Je ne suis pas dans le doute, je suis dans l'interrogation."

"C'est un gros coup sur la tête, une énorme déception, a-t-il encore regretté. Mon souci est ce que le club vit. Aujourd'hui, je suis très peiné pour les joueurs, le président, les supporters. Nous avons livré deux périodes totalement opposées, une première plutôt bonne et une autre où l'on a totalement lâché, a-t-il déploré. C'est typique d'une équipe en situation difficile, qui doute. Nous avons besoin de confiance dans les deux surfaces pour être efficace. C'est ce qui nous manque. Nous avons besoin d'une bonne victoire qui constituerait un déclic pour nous remettre sur le bon chemin".

"C'est vrai que cela ressemble un peu à la saison dernière, a noté Alexandre Lacazette. Nous avions réussi à y remédier en janvier. Nous allons tenter de réagir avant. L'an dernier, c'était déjà lui (Bruno Genesio, qui avait remplacé Hubert Fournier) le coach. Car, à un moment, on le critique, on tape sur lui, mais c'est nous qui sommes sur le terrain et c'est nous qui sommes critiquables. Il n'y a pas de souci avec l'entraîneur". Avant d'insister : "La solution, ce sera lui."