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Ligue 1 : Maladroit et sifflé, Cavani a passé une mauvaise soirée

Vincent Bregevin

Mis à jour 23/08/2016 à 00:28 GMT+2

LIGUE 1 - Pour sa grande première en championnat depuis le départ de Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani est resté muet lors de la victoire du PSG face à Metz (3-0). L'Uruguayen, maladroit, n'a pas été récompensé de ses efforts. Et le public du Parc des Princes ne l'a pas épargné.

Edinson Cavani est resté muet face à Metz

Crédit: Panoramic

Il y a des soirs comme ça, où ça ne veut pas. C'est ce qu'Edinson Cavani a dû se dire en quittant la pelouse du Parc des Princes dimanche. Il se savait attendu face à Metz, pour sa première en championnat depuis le départ de Zlatan Ibrahimovic. Il avait enfin ce poste d'avant-centre qu'il revendiquait tant depuis son arrivée à Paris il y a trois ans. Il espérait forcément marquer pour répondre à cette attente. Mais si les choses sont allées dans le bon sens pour son équipe, victorieuse des Lorrains (3-0), elles n'ont pas vraiment été dans le bon sens pour lui.
La soirée d'El Matador a ressemblé à un micro-calvaire dans la prestation plutôt aboutie de son équipe. Une première reprise contrée par… Di Maria, une tête non cadrée sur un caviar de l'Argentin, un duel manqué face à Didillon, qui lui a valu une première bordée de sifflets d'une partie du public du Parc. Cavani ne s'est pas découragé, mais la réussite n'est toujours pas venue. Pas de penalty sur un contact pourtant très limite avec Mandjeck, et pour finir la première période un poteau, sur un tir détourné par le défenseur messin Falette. L'Uruguayen était maudit.

A la fin, il n'a même plus osé tirer

Par sa mobilité et sa qualité de jeu sans ballon, Cavani s'est retrouvé impliqué sur l'ouverture du score de Lucas qui a libéré le PSG. Mais pas lui. Son impuissance face au but s'est poursuivie, avec une nouvelle bronca du public sur un énorme raté, à bout portant, après un tir sur la barre d'Angel Di Maria. Une nouvelle reprise qui a fui le cadre a fini par entamer définitivement sa confiance. Sur sa dernière occasion, El Matador a éliminé le portier messin, mais il n'a pas osé frapper dans le but vide en angle fermé. Il a préféré se retourner, temporiser, et cette ultime opportunité de trouver les filets s'est envolée.
Cavani n'a pas été récompensé. Il y a une forme de cruauté dans ce manque de réalisme au regard des efforts fournis par l'Uruguayen. S'il a affiché cette maladresse chronique depuis qu'il porte les couleurs du PSG, El Matador a apporté beaucoup de choses dans le jeu, à ce poste d'attaquant axial où il est nettement plus à l'aise que sur un côté. Des appels incessants, du jeu en pivot, des remises, du pressing… Tout le registre de l'avant-centre y est passé. A une exception près, mais c'est celle que tout le monde retient : la finition.
L'ancien Napolitain aurait pu jouer pendant des heures sans voir les filets trembler. Ce n'était pas son soir. Ce n'est probablement que partie remise. Car l'un des enseignements de ce match, ce n'est pas la maladresse de l'Uruguayen face au but. C'est plutôt le nombre important d'occasions qu'il va avoir dans un système de jeu qui lui est favorable. Unai Emery s'est empressé de le souligner à la fin de la rencontre. L'entraîneur parisien continuera de s'appuyer sur son buteur uruguayen. En espérant que son Matador trouve rapidement la confiance et l'adresse qui lui ont fait défaut face à Metz.
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