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LIGUE 1 - Pour forcer la main au PSG, la LFP pense aux quotas

Cédric Granel

Mis à jour 05/09/2016 à 09:21 GMT+2

LIGUE 1 - La LFP planche actuellement sur différents types de mesures qui pourraient améliorer l'attractivité de la Ligue 1. Parmi elles, la mise en place de quotas qui pourrait avoir une grosse incidence sur la politique sportive des gros clubs français.

Javier Pastore et le PSG face à Lyon lors du Trophée des champions 2016

Crédit: Panoramic

Ce pourrait être une mini-révolution dans le paysage du championnat de France. Sous l'impulsion de son nouveau directeur général Didier Quillot, la LFP songerait à instaurer une nouvelle mesure qui pourrait faire grand bruit. C'est Le Parisien qui dévoile, ce lundi, cette information. Dans le but de développer la compétitivité de la Ligue 1, plusieurs pistes seraient explorées. Parmi elles, le développement du naming et la baisse des charges imputées aux clubs. Mais la décision la plus spectaculaire pourrait être l'instauration de quotas.
L'idée est simple. Il s'agirait de se calquer sur le modèle de la Ligue des champions. Comme l'a mis en place la Serie A, en Italie. À savoir : limiter les effectifs à 25 joueurs dont huit d'entre eux seraient issus de la formation française, parmi lesquels quatre devraient être formés au club. Jusque-là, rien de terriblement bouleversant. Mais la LFP envisagerait d'aller encore plus loin en imposant des quotas sur les feuilles de match où 18 noms sont couchés à chaque rencontre. Le quotidien ne détaille cependant pas ce point-là qui, on imagine, devrait être encore en discussion au sein de l'instance dirigeante.

Objectif : faire circuler davantage d'argent en France

Cette dernière mesure pourrait modifier considérablement la stratégie des grands clubs. Le Monaco de Rybolovlev et le futur OM de McCourt pourraient être concernés. Mais le PSG serait bien évidemment le principal visé. Car s'il bénéficie de financements exorbitants, décriés par certains comme Jean-Michel Aulas, il pourrait être contraint d'utiliser ces fonds autrement. Au lieu d'investir de gros montants sur des joueurs évoluant à l'étranger, le quadruple champion de France en titre pourrait être amené à recruter davantage d'éléments formés en France. Et éviter, pourquoi pas, le départ de joueurs prometteurs vers l'étranger.
Ce serait aussi une chance supplémentaire de voir un plus gros volume d'argent circuler vers des clubs de Ligue 1 qui pourraient être ainsi plus solides financièrement. Depuis l'arrivée de QSI à l'été 2011, le PSG n'a acheté que trois joueurs dans l’élite : Digne (15 millions d'euros à Lille), Aurier (10 millions d'euros à Toulouse) et Kurzawa (25 millions d'euros à Monaco). Ben Arfa étant arrivé libre à Paris cet été. Une tendance que le foot français - ou du moins ses instances dirigeantes - aimerait voir nettement évoluer.
Les quotas sont-ils une bonne solution pour relancer la compétitivité de la Ligue 1 ?
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Hatem Ben Arfa avec le PSG en 2016

Crédit: Panoramic

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