Malgré la galère, l'OM peut croire en des lendemains meilleurs : 5 motifs d'espoir pour la suite

A l'affût de la moindre rumeur de rachat de leur club, les supporters de l'OM ont vécu une semaine difficile. Ils se voyaient déjà passer sous la bannière de Gérard Lopez. Mais l'ancien patron de l'écurie Lotus n'a pas (encore) convaincu Margarita Louis-Dreyfus de lui céder son joujou. Passés de l'euphorie à la résignation, ils désespèrent de voir leur club changer de propriétaire. Et sur le terrain, les prestations olympiennes confirment leurs peurs. Alors, à quoi peuvent bien se raccrocher les fans olympiens pour espérer ne pas passer une saison cauchemardesque ?

C'est certainement l'un des joueurs de l'OM les plus convaincus par l'arrivée rapide de jours meilleurs. Pour Bafétimbi Gomis, le club marseillais fait partie des meilleurs de L1. "Si on arrive à créer un bon état d'esprit et que l'on croit à ce que l'on fait, on peut renverser des montagnes. Je pense qu'il y a très peu d'équipes qui sont plus fortes que l'OM dans ce championnat." L'ancien attaquant lyonnais voudrait imiter… Leicester, champion surprise d'Angleterre la saison dernière. Pour tenter d'y arriver, le buteur marseillais a d'abord besoin de débloquer son compteur.

Contre Toulouse (0-0) puis à Guingamp (2-1), Gomis a réussi à se créer des occasions. Reste à concrétiser. En manque de rythme, le joueur prêté par Swansea n'a pas encore trouvé la clé pour renouer avec une réussite qui fait de lui le meilleur buteur de Ligue 1 en activité (102 buts). "Il monte en régime, explique Passi. Il a eu une préparation tronquée. Mais ça va se faire petit à petit. Il faut être patient." Gomis va-t-il confirmer les propos flatteurs de son coach en marquant face à Lorient ?

Pour expliquer l'inefficacité de Gomis, il faut peut-être se tourner vers le milieu de terrain olympien. Pas dans son assiette depuis le début de la saison, Rémy Cabella ne délivre pas les caviars attendus à son attaquant. Passi en est conscient. Mais l'entraîneur de l'OM met en avant d'autres facettes du meneur de jeu olympien. "C'est l'un des joueurs qui court le plus sur le terrain, explique le technicien. Il faut qu'il s'améliore sur la dernière passe. On travaille avec lui. Il va progresser."

De l'état de forme de Cabella dépend en grande partie l'animation de tout le bloc offensif. En restant davantage dans sa zone, l'ancien Montpelliérain garderait peut-être un peu plus de peps pour se montrer décisif sur ses passes en profondeur. S'il parvient enfin à se libérer dans son jeu, Cabella aura alors franchi un vrai palier. L'OM aussi.

Et si Bouna Sarr marchait dans les pas de Georges-Kevin Nkoudou ? L'ancien Messin souhaiterait connaître la même réussite éclaire que le futur joueur de Tottenham. "Je pense que cette année, on se tire vers le haut," déclare Sarr avec une nouvelle ambition. Le considérant encore un peu trop tendre, Passi exhorte son poulain à muscler son jeu. "Le jour où il prendra vraiment confiance en lui, ça deviendra un grand joueur", n'hésite pas à lancer Passi.

Barré par une concurrence trop forte la saison dernière au milieu de terrain de l'OM, Bouna Sarr profite actuellement de la blessure de Romain Alessandrini pour être titulaire. A lui de montrer qu'il peut devenir l'une des révélations de l'équipe marseillaise.

Jamais utilisé par Marcelo Bielsa lors de son passage à Marseille, Doria a débuté la saison dans la peau d'un titulaire. Au Vélodrome, il avait montré de belles garanties défensives face à Toulouse (0-0). A Guingamp (2-1), ce fut plus délicat. Mais le défenseur brésilien garde toute la confiance de son coach. "Il répond à nos attentes, lance Passi. Il est costaud et serein. Il nous aide dans la sortie du ballon. C'est très bien." Dans le onze de départ lors des deux premiers matchs, Doria a relégué Rolando sur le banc et Rekik dans le couloir gauche.

En réduisant ses sautes de concentration, Doria peut devenir l'un des hommes sur lequel Passi pourra compter…

Au cours de ce début de saison chaotique, deux jeunes joueurs ont tout de même réussi à tirer leur épingle du jeu. Saîf-Eddine Khaoui (21 ans) et Maxime Lopez (18 ans) ont tapé dans l'œil de leur coach. "Khaoui sera un joueur important de l'équipe quand il aura pris la mesure d'une Ligue 1 qu'il découvre", n'hésite pas à pronostiquer Passi. Pur produit du centre de formation, le jeune Lopez promet également beaucoup. Mais l'entraîneur de l'OM souhaite encore préserver le minot du contexte marseillais.

"On va le protéger et lui donner des minutes, avance Passi. Il va progresser sans se brûler." Dans le contexte actuel, le coach marseillais a néanmoins besoin de toutes les forces vives pour relancer un club déjà sous pression avant la réception de Lorient...