OM - McCourt : "Rien n'est impossible pour nous"

Frank McCourt a accordé une première interview télévisée à l'émission Téléfoot, dimanche. Le futur propriétaire a tracé les grandes lignes de son investissement à venir sur les bords de la Canebière. Tout en restant, pour le moment, volontairement évasif. "C'était mon rêve", a-t-il lancé d'entrée quand il lui a été demandé pourquoi il avait choisi le club vainqueur de la Ligue des champions 1993.

Son but est évidemment de replacer l'OM au sommet de la pyramide. Et, par conséquent, de battre le PSG : "On ne peut pas les éviter,il faudra donc rivaliser avec eux", a-t-il expliqué. Comment ? En dépensant à tout va ? Pas vraiment. "Je ne suis pas les Qataris, c'est une première chose. Mais nous voulons gagner et construire une équipe de vainqueurs", (r)assure-t-il en expliquant qu'il veut installer Marseille parmi les trois plus gros budgets de L1, sans compter le PSG.

Pas de chiffres. Mais des intentions. Comme au niveau du mercato où l'homme d'affaires américain assure que "rien n'est impossible (pour nous)" et renchérit par un "impossible n'est pas marseillais" quand il lui est demandé de parler des cibles qui le feraient rêver. "Nous serons à l'affût mais c'est surtout en juin que nous bougerons", enchaîne-t-il. Les supporters olympiens n’ont sans doute jamais été aussi pressés de retrouver l’été. Avec, peut-être, un directeur sportif nommé Leonardo ?

Après avoir brillamment officié au PSG et lancé le projet QSI, le Brésilien a-t-il un avenir à l'Olympique de Marseille ? Son nom a été avancé ces derniers jours. Évidemment, le quotidien La Provence, qui s'est également entretenu avec Frank McCourt samedi, a posé la question au futur maître des lieux qui a été clair et net.

"Ce n'est pas vrai, a-t-il lancé. Notre volonté est de soutenir les personnes actuellement en poste, cela inclut les joueurs, l'entraîneur et le directeur sportif. Nous avons des matches à jouer, je suis ici ce week-end pour le grand rendez-vous de demain (aujourd'hui). Nous avons besoin de gagner. Pour y parvenir, nous devons être sur la même longueur d'onde. Je regarde attentivement ce qui se passe. Prendre des décisions prématurées ne serait pas la bonne manière d'agir."