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Menez, Toulouse, Girard : Les 6 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 samedi

Jonathan Murciano

Publié 30/09/2016 à 19:15 GMT+2

LIGUE 1 - Le retour de Menez au Parc, la bonne série du TFC, un Girard menacé : voici les six bonnes raisons de suivre la 8e journée.

Jérémy Menez (Bordeaux) face à Julien Féret (Caen)

Crédit: AFP

Pour voir comment le Parc va accueillir Menez

Parti en toute discrétion à l'AC Milan en 2014 à la fin de son contrat avec le PSG, Jérémy Ménez s'apprête à retrouver deux ans plus tard son ancien terrain de jeu du Parc des Princes sous les couleurs des Girondins. La fin de son aventure parisienne s'était achevée sur un sentiment d'incompréhension avec son coach de l'époque, Laurent Blanc. Comment ses anciens supporters vont-ils l'accueillir, lui qui avait offert au PSG son premier titre de champion de France sous l'ère qatarie lors d'une victoire à Lyon ?

Pour poursuivre l'excellente série de Toulouse

Guingamp, Lille et le PSG. Voici les trois dernières victimes du TFC de Pascal Dupraz. Caen sera-t-il la prochaine sur cette liste ? L'entraîneur toulousain et ses joueurs ont remporté leurs trois derniers matches de championnat, ce qui ne leur est jamais arrivé la saison dernière. En pleine réussite, à l'image de sa victoire de prestige face aux Parisiens (2-0) il y a une semaine, le TFC veut continuer à voir la vie en rose. Un succès en Normandie mettrait aussi fin à sa série de six matches sans victoires au mois d'octobre.
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Martin Braithwaite avec Toulouse - 2016

Crédit: AFP

Pour assister à une grande première à Gaston Gérard

L'expérience du DFCO en Ligue 1 est famélique. Le club bourguignon a rapidement repris l'ascenseur dans le sens inverse lors de sa première montée en 2011-2012. En 45 matches, Dijon n'a jamais réussi à remporter deux matches consécutifs à domicile parmi l'élite. Les coéquipiers de Baptiste Reynet ont l'occasion de mettre fin à cette statistique peu reluisante samedi face aux Montpelliérains en confirmant leur large succès face à Rennes (3-0) du week-end dernier. Les supporters du stade Gaston Gérard espèrent fêter ce qui s'annonce comme un "événement" à la fin du match samedi soir.

Pour voir Eder débloquer enfin son compteur but

On a beaucoup parlé de lui cet été. Le Portugais Eder a été le héros de la finale de l'Euro 2016 grâce à son but victorieux en prolongations face aux Bleus (0-1). Après de brèves vacances, l'attaquant a rapidement repris le chemin des terrains avec le LOSC mais il n'a toujours pas fait trembler les filets en sept matches de championnat. Eder doit débloquer son compteur au plus vite pour permettre à Lille de quitter sa place de lanterne rouge. La réception de Nancy est l'occasion parfaite pour mettre fin à cette période de disette et à une série de 13 tirs sans trouver la faille. Seul le Parisien Di Maria (19 tentatives) fait pire dans le domaine en L1.

Parce qu'Erding va prendre seul la tête du classement des buteurs

Depuis la semaine dernière, Mevlut Erding partage la première place du classement des buteurs de L1 (6 réalisations) avec le Lyonnais Lacazette et le Parisien Cavani. La gâchette retrouvée du FC Metz, qui a autant marqué à domicile qu'à l'extérieur (3-3), a l'occasion lors de la réception de l'ASM de s'emparer seul de la tête de ce classement si Cavani reste muet face à Bordeaux au Parc (Lacazette est forfait pour le derby face à l'ASSE). Une sacrée revanche pour l'ancien Parisien, qui était complètement perdu du côté de Hanovre il y a tout juste un an.

Parce que Girard doit sauver sa tête

L'ambiance à La Beaujoire samedi soir risque d'être tendue. Lors de la venue de Bastia, René Girard le sera tout autant sur le bord de la touche, comme il l'a prouvé en conférence de presse jeudi en envoyant balader un journaliste, qui a eu "l'imprudence" de l'interroger sur sa possible éviction. Les Canaris (18es) n'ont plus gagné depuis six journées (2 nuls, 4 défaites) et le président Kita attend une réaction de la part de son entraîneur et de ses joueurs. Ces derniers savent que le futur de Girard pourrait être scellé samedi soir en cas de défaite. Pour se rassurer, l'ancien sélectionneur des Espoirs peut toujours se dire que la formation corse lui réussit plutôt bien de manière générale. Il n'a perdu que deux de ses sept affrontements avec Bastia.
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