ASM - OM (4-0) : Monaco écrase tout sur son passage

Cette saison, Monaco a pris l’habitude de corriger ses adversaires après ses combats européens. Samedi, l’OM n’a pas fait office d’exception. Largement supérieurs dans tous les compartiments du jeu, les hommes de Leonardo Jardim ont plié le match dès la première période, histoire de s’offrir une balade de santé face à des Marseillais trop limités (4-0). Valère Germain s’est notamment offert un doublé. En conséquence, les Monégasques reprennent provisoirement la tête de la Ligue 1 avant le match de Nice dimanche contre Bastia (17h). Pour l’OM de Rudi Garcia en revanche, c’est la soupe à la grimace puisque les Olympiens restent scotchés à la onzième place, avant les matches de samedi soir.

Tout est allé très vite samedi à Louis-II. Alors que Jardim avait décidé de faire souffler Thomas Lemar en le remplaçant par le jeune Boschilia, Monaco n’a pas souffert de cette absence. C’est même l’inverse. Après une première alerte de Bernardo Silva sur le but marseillais, c’est le jeune Brésilien qui a ouvert le score d’un nouveau coup franc somptueux (1-0, 23e). D’un enroulé parfait, le gaucher a réussi son troisième coup franc de la saison, sur les cinq marqués par le club du Rocher, total le plus élevé dans les cinq grands championnats.

Ce n’était que le début du calvaire pour des Olympiens trop timides et sans repère dans le 5-3-2 tenté par Rudy Garcia. Un flou dont a pleinement bénéficié Bernardo Silva, délicieux sur son côté droit ce samedi. Après une accélération qui a laissé Alessandrini sur les fesses, le Portugais s’est fendu d’un extérieur du gauche parfait pour Germain qui a tranquillement fusillé Pelé de près (2-0, 29e).

Juste avant, c’est Bafé Gomis qui a gâché une belle occasion de recoller au score après une remise intelligente du jeune Lopez, seul Marseillais au niveau (29e). Mais ce Monaco est décidemment irrésistible. Dans la foulée du remplacement d’un Alessandrini hors du coup (38e), c’est Germain qui s’est fendu d’un doublé après une action collective initiée par Sidibé, poursuivie par Falcao et conclue par l’attaquant formé au club d’un intérieur imparable qui a heurté le poteau avant d’entrer (3-0, 39e).

A mi-temps, tout était joué et la seconde période n’a rien changé à l'affaire. Si Gomis (60e) ou Cabella (74e) ont mis à contribution un Subasic bien tranquille, c’est bien l’ASM qui s’est offert un dernier but, inscrit par Carillo, après une tentative de lob de Germain repoussée par Pelé (4-0, 90e+1). Une victoire historique qui ne fait pas l’ombre d’un doute : ce Monaco-là est armé pour voir loin. Très loin.