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Monaco leader provisoire après sa victoire à Bordeaux (0-4)

Loris Belin

Mis à jour 10/12/2016 à 20:00 GMT+1

LIGUE 1 - Monaco a livré une démonstration à Bordeaux (0-4) samedi, lors de la 17e journée, grâce à un but de Sidibé suivi d'un triplé de Falcao. L'ASM repasse juste devant Nice en leader, à la faveur de son impressionnante différence de buts.

Radamel Falcao (Monaco), auteur d'un triplé à Bordeaux

Crédit: AFP

Les Monégasques sont toujours autant les patrons. Implacables, les hommes de Leonardo Jardim se sont imposés dans les grandes largeurs à Bordeaux (0-4), le tarif désormais habituel pour les adversaires de l'ASM. Les monégasques reprennent provisoirement la tête de Ligue 1 à Nice et continuent leur première partie de saison presque parfaite avec une attaque de feu et une assise défensive qui n'a jamais été prise à défaut, malgré le brouillard présent la majorité de la rencontre.
Si la rencontre a débuté trente minutes après son horaire initial (à cause d'un accident sur le pont d'Aquitaine, ayant bloqué un des principaux accès au stade), Monaco n'a eu aucun retard à l'allumage. En 236 secondes, les Rouge-et Blanc ont plié la rencontre. De deux déboulés sur la droite de la surface bordelaise, Sidibé puis Falcao - avec beaucoup de réussite - ont mis leur équipe sur la voie d'un succès sans contrariété.
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Radamel Falcao buteur pour Monaco à Bordeaux en Ligue 1 le 10 décembre 2016

Crédit: AFP

Les Bordelais ont perdu leurs nerfs

Un nouveau contre éclair conclu par un Falcao plein de sang-froid leur mettait la tête sous l'eau dès le retour des vestiaires (50e). Dès lors, les locaux ont totalement perdu le fil de la rencontre, certainement frustré par le rouleau compresseur auquel ils faisaient face. Pallois concédait bêtement un penalty sur un geste d'humeur contre Bernardo Silva, que convertissait le buteur colombien de l'ASM (64e), auteur de son premier triplé depuis décembre 2012. Avec leur quatrième réalisation, Monaco atteignait les 53 buts après 17 journées, un total qu'aucun club n'avait réalisé depuis 56 ans et le Racing de 1959-1960. Magnifique et historique.
L'après-midi cauchemardesque du FCGB se concluait avec Ounas exclu pour un tacle irrégulier suivi d'un coup au sol sur Sidibé (69e). Le symbole de ce que laisse Monaco actuellement à ses adversaires en Ligue 1 : quelques rares miettes, et surtout de l'impuissance. Cette douzième victoire de la saison ramène provisoirement les joueurs de la Principauté aux commandes de la Ligue 1, avant le choc attendu entre le PSG et Nice dimanche. Une rencontre à laquelle l'ASM ajoute un soupçon de pression.
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