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Nice s'impose contre Bordeaux (2-1)

Glenn Ceillier

Mis à jour 02/04/2017 à 23:09 GMT+2

LIGUE 1 - Nice s'est imposé contre Bordeaux (2-1), lors de la 31e journée de L1. Les Aiglons, qui restaient sur deux nuls, renouent avec la victoire et reviennent à un point du PSG, qui n'a pas joué ce week-end en championnat. Après l'ouverture du score de Gaëtan Laborde, Mario Balotelli et Valentin Eysseric ont renversé la situation.

Les Niçois se félicitent lors de Nice - Bordeaux, 2017

Crédit: AFP

Rien n'est facile pour les Aiglons depuis quelques semaines. Mais ce dimanche, ils ont su aller chercher une nouvelle victoire. Après deux matches nuls, ils ont battu Bordeaux (2-1). Et ils l'ont fait dans la souffrance. Qu'importe, ils ont rempli leur objectif. Ce succès leur permet de mettre ainsi la pression sur le PSG et Monaco, qui ont disputé la finale de la Coupe de la Ligue ce week-end et comptent un match en moins.
Ils reviennent à un point des champions de France et à quatre du leader monégasque. Bordeaux (6e) rate l'occasion de doubler l'OM (5e) et de revenir dans le sillage de Lyon (4e), qui conserve cinq points d'avance.

Le manque de réalisme a tué Bordeaux

Ce dimanche, Nice s'en est bien sorti. Et pour plusieurs raisons. Diminués par les absences (Cyprien, Plea, Obbadi, Baysse…), les Aiglons ont encore une fois dû s'arracher pour revenir au score. Gaëtan Laborde a en effet trouvé l'ouverture du score après un petit exploit individuel marqué par deux grands ponts à l'entrée de la surface adverse (0-1, 9e). Mais comme souvent cette saison, les Azuréens ont su montrer leur force mentale pour revenir. Ils ont d'abord profité d'un penalty généreux, transformé par Mario Balotelli (1-1, 15e). Ensuite, Valentin Eysseric a donné l'avantage au Gym d'une belle frappe (2-1, 27e).
Dominateur dans le jeu en première période, Nice n'a pas su ou pu conserver cette main mise sur le jeu pour ne pas trembler. A l'inverse, les protégés de Lucien Favre ont trop reculé. Et ont joué à se faire peur. Sans le manque d'efficacité des Bordelais à l'image de François Kamano (55e, 64e, 65e) ou encore Diego Rolan (75e), ils auraient pu laisser filer la victoire. Mais l'essentiel est là pour l'OGCN. Limité par les forfaits, Nice sait gagner dans la douleur. Et rappelle qu'il faudra bien compter sur lui dans cette fin de saison. Monaco et le PSG sont prévenus.
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