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OM-Metz (1-0) - L'antisèche : Pour résister au PSG, l'OM doit apprendre à tenir la distance

Vincent Bregevin

Mis à jour 17/10/2016 à 00:30 GMT+2

LIGUE 1 - Même s'il a fini par s'imposer devant Metz (1-0), Marseille a souffert en seconde période, confirmant ainsi des difficultés récurrentes à bien finir ses matches depuis le début de la saison. Une lacune qu'il lui faudra corriger avant son déplacement à Paris, car le PSG est bien mieux armé que les Messins pour l'exploiter. Notre antisèche.

Bafétimbi Gomis a été décisif dans la victoire de Marseille face à Metz

Crédit: AFP

Le jeu : L'OM a deux visages

Treize tirs en première période, seulement quatre en deuxième : c'est grossièrement le résumé du match de l'OM. Les Marseillais ont été très intéressants dans l'animation offensive avant la pause, ils ont su étirer le bloc messin en exploitant les montées des latéraux dans les couloirs, et ils ont fait la différence sur leur spécialité : les coups de pied arrêtés. Avec plus de réalisme, ils auraient pu tuer le match dans les 45 premières minutes. Après la pause, plus rien en revanche. Du déchet technique, un bloc délité, des espaces béants au milieu, et de la fébrilité derrière. Mais Metz était bien trop imprécis dans le dernier geste pour sanctionner cet OM inégal.

Les joueurs : Erding a tout gâché

Mevlut Erding a incarné l'inefficacité messine. L'attaquant turc a été trop maladroit dans le dernier geste malgré un grand nombre de situations favorables. Metz ne pouvait pas espérer grand-chose dans ces conditions, surtout après la sortie sur blessure de Florent Mollet, intéressant dans la création. Opa Nguette a lui aussi posé des problèmes à la défense marseillaise par sa vitesse. A l'OM, Bafé Gomis a encore été décisif, tout comme Yohann Pelé, et Florian Thauvin a été à l'origine de la plupart des occasions olympiennes. Lassana Diarra a bien joué son rôle de régulateur pour son retour, et formé un duo intéressant avec William Vainqueur, sorti sur blessure et certainement forfait face à Paris.
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Mevlut Erding a été maladroit face à l'OM

Crédit: AFP

Le facteur X : la 55e minute

Une décision arbitrale. A la 55e minute, Bafétimbi Gomis s'est rendu coupable d'une faute sur Opa Nguette en voulant prêter main forte à sa défense. Une faute très nette, à la limite de la surface, qui aurait dû être sanctionnée d'un coup franc, voire d'un penalty car la ligne "fait partie intégrante de la surface qu'elle délimite", selon le règlement de la FIFA. M. Miguelgorry a pris la pire décision possible en laissant le jeu se poursuivre, privant ainsi Metz d'une occasion d'égaliser. Une véritable injustice pour les Lorrains.

La stat : 45%

Sur les onze buts marqués par l'OM, cinq l'ont été sur coups de pied arrêtés avec celui de Gomis consécutif à un corner de Thauvin. Les Marseillais ont confirmé leur qualité dans cet exercice face à Metz, même s'ils ont été bien aidés par la docilité de la défense lorraine sur cette action.

Le tweet hommage

La décla : Bafétimbi Gomis (attaquant de l'OM)

Je suis déçu sur certaines choses, mais il y a des matches où on a bien joué et on n'a pas pris de points, aujourd'hui on n'a pas fait le meilleur de nos matches mais on a pris trois points importants.

La question : Cet OM peut-il résister au PSG ?

L'OM s'en est quand même bien tiré face à Metz. Comme face à Nantes pour sa dernière sortie au Vélodrome (2-1), Marseille n'a vraiment pas été loin de payer sa nette baisse de régime en seconde période, même si elle était plutôt intervenue à l'heure de jeu contre les Canaris. Dans les deux cas, l'équipe de Franck Passi a bénéficié du manque de réalisme, ou de réussite de son adversaire. Mais ces deux victoires ne masquent pas leur difficulté à finir les matches.
Ils ont d'ailleurs déjà été sanctionnés pour ça. A Angers, où les Marseillais ont été rejoints dans le temps additionnel (1-1). A Rennes, où ils ont été renversés dans les cinq dernières minutes (3-2). Ou encore à Nice, où ils s'étaient inclinés devant les Aiglons en concédant deux buts dans le dernier quart d'heure (3-2). A domicile face à des équipes en proie au doute, ça passe encore pour l'OM. Mais à l'extérieur, contre une opposition un peu plus coriace, ça ne passe pas.
C'est justement ce qui attend Marseille au Parc des Princes face au PSG dimanche prochain. L'OM a quelques arguments pour contrarier des Parisiens encore perfectibles. Les coups de pied arrêtés, donc, mais aussi des individualités capables de faire la différence en attaque. Le retour de Lassana Diarra est aussi bénéfique. Mais en plus de tout ça, Marseille devra surtout tenir la distance à Paris. Car c'est le genre de détail qui fait toute la différence entre l'OM et le PSG depuis 2012.
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