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Pedretti, la dalle d'Angers et gestion d’Emery : les tops et les flops de samedi

Cyril Morin

Mis à jour 19/11/2016 à 23:39 GMT+1

LIGUE 1 – Encore un samedi riche en émotions sur les terrains de Ligue 1. Entre les prestations réussies de Jean-Kevin Augustin, de Steve Mounié ou de Benoît Pedretti, les satisfactions sont nombreuses. En revanche, les déceptions sont réelles quant à la gestion d’Unai Emery ou la poisse de Marvin Martin. Nos tops et nos flops.

Les tops et flops du 19 novembre

Crédit: Eurosport

Les tops :

  • Augustin, poison parisien
On attendait des recrues, c’est finalement Jean-Kevin Augustin qui s’est signalé ce samedi. Le jeune attaquant parisien, titulaire en pointe contre Nantes (2-0), a été auteur d’une sortie intéressante, notamment en première mi-temps. Cherchant constamment la profondeur, il a semé la zizanie dans la défense nantaise et est à l’origine de l’ouverture du score parisienne. Au moins, il a réussi à saisir sa chance en se présentant comme une option crédible dans l’axe pour faire souffler Cavani.
  • L’abnégation angevine
On aurait pu tirer sur le manque de volonté des Rennais, devant au score et incapables de tenir la victoire à onze contre dix à domicile. Mais c’est bien la dalle angevine qui est à mettre en avant ce samedi. Malgré leur infériorité numérique (à dix puis à neuf), les hommes de Stéphane Moulin n’ont jamais cessé d’y croire et c’est tout naturellement qu’ils ont arraché le point du match nul. Comme quoi, quand on veut, on peut.
  • L’efficacité messine
Même privé de son meilleur buteur Mevlut Erding, blessé, Metz a su faire preuve d'un réalisme qui lui a souvent fait défaut ces derniers temps. L'équipe lorraine n'avait pu marquer lors de 4 de ses 5 derniers matches. Cette fois-ci, à Toulouse (1-2), les hommes de Philippe Hinschberger ne pouvaient pas être plus efficaces. Quatre tirs au total, pour deux cadrés et deux buts. Symbole de cette grande réussite, la frappe de Georges Mandjeck qui a touché involontairement ses deux jambes avant de prendre une trajectoire lobée pour finir dans la lucarne d'un Lafont impuissant.
  • Les coups de pieds arrêtés de Pedretti
On aurait pu mettre N’dy Assembé, le portier lorrain, qui a permis à l’ASNL de s’offrir les trois points en détournant le penalty de Diony. Mais c’est bien Benoit Pedretti qui va récolter les lauriers ce samedi. Bien sûr, l’ancien Marseillais n’a plus ses jambes de 20 ans mais il n’a rien perdu de sa précision. Beaucoup de ses coups de pied arrêtés ont débouché sur des occasions nancéiennes et c’est bien sûr sur l’un d’eux que Nancy a marqué. Et puis, on l’avoue, la doublette vintage Diarra-Pedretti, ça vaut tout l’or du monde.
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La joie de Benoît Pedretti après le but de Nancy contre Dijon

Crédit: AFP

  • Mounié, buteur providentiel
Si les supporters de la Paillade craignaient à juste titre l’absence longue durée de Casimir Ninga, ils peuvent être rassurés avec Steve Mounié. Auteur du but égalisateur, l’ancien attaquant de Nîmes a confirmé sa forme du moment : quatre buts sur ses quatre derniers matches. A 22 ans, il pourrait bien devenir l’un des tubes de l’hiver s’il continue sur sa lancée.

Flops

  • La gestion d’Emery
Le PSG avait de la marge. Le PSG a des remplaçants qui ne demandent qu’à jouer. Et surtout, le PSG a un rendez-vous primordial contre Arsenal mercredi. Malgré cela, Unai Emery a encore refusé de faire tourner son effectif en titularisant notamment son trio habituel au milieu de terrain et Lucas et Di Maria sur les ailes. Alors, forcément, lorsque l’Argentin, qui revenait d’Amérique du Sud après avoir disputé deux matches entiers avec sa sélection, est sorti sur blessure, l’Espagnol a fait la grimace. Paris n’avait pas besoin de lui pour se débarrasser de Nantes. Au lieu de ça, c’est peut-être sans "El Fideo" que les Parisiens iront à l’Emirates. Et Emery, et sa gestion parfois déroutante, pourra s’en mordre les doigts.
  • Marvin Martin, la poisse incarnée
C’était l’une des raisons de se pencher sur ce Nancy-Dijon. Et, lorsque son numéro est apparu sur le tableau du quatrième arbitre, c’est un petit soulagement qu’il a dû ressentir. Marvin Martin a donc refoulé les pelouses de Ligue 1. Mais patatras. Quelques minutes plus tard, touché, l’international français a dû sortir du terrain, en pleurs. Comme un certain Javier Pastore, il semble poursuivi par la poisse.
  • L'impact insuffisant de Toivonen
Avec le forfait de dernière minute de Trejo et la suspension de Durmaz, l'organisation du jeu offensif toulousain reposait en grande partie sur lui. Placé dans l'axe en soutien de Braithwaite, dans sa position préférentielle, Ola Toivonen a globalement déçu. Il n'a que trop peu pesé sur la défense messine et a souffert de la comparaison avec les deux absents, habituellement à l'origine de la plupart des mouvements offensifs de leur équipe. Avec une seule frappe, non cadrée, et une seule dernière passe avant un tir, le bilan du Suédois est bien maigre.
Avec Cédric Granel
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Ola Toivonen (Toulouse)

Crédit: AFP

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