Refusant d'être "pris en otage par une minorité", Bastia annonce quatre "mesures fortes"
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ParFabien Borne
Mis à jour 18/04/2017 à 16:32 GMT+2
LIGUE 1 - Suite aux incidents ayant entraîné l'annulation de la rencontre entre Bastia et l'OL dimanche dernier, le club corse a annoncé dans un communiqué quatre "mesures fortes" en attendant les décisions de la Commission de discipline et de la Justice.
Les incidents à Bastia
Crédit: Getty Images
Comme il l'avait promis dimanche soir dans un premier communiqué, le Sporting Club de Bastia n'a pas attendu jeudi et la réunion de la Commission de discipline de la LFP pour agir après les graves incidents ayant émaillé le match de dimanche dernier face à l'OL, rencontre qui a finalement été annulée.
"Afin d’éviter que ce type de débordements" ne se reproduisent à l'avenir, le club corse a annoncé quatre "mesures fortes" :
- Fermeture à titre conservatoire de la tribune Est Jojo-Petrignani
- Interdiction de stade pour toutes les personnes ayant participé aux incidents et qui seront identifiées. Et ce pour la durée maximale définie par les textes
- Dépôt de plainte contre X immédiat et constitution en partie civile
- Réaménagement de la tribune Est Jojo-Petrignani pour maximiser la sécurité au stade Armand-Cesari.
Le Sporting Club de Bastia ajoute qu'il refuse, comme "la grande majorité" de ses supporters, "d'être pris en otage par une minorité de personnes" et compte bien se battre "afin de préserver les valeurs du club et la place qui est la sienne parmi l'élite". Un message à peine voilé adressé aux membres du groupe Bastia 1905, pointés du doigt après le match face à l'OL et avec lesquels la direction bastiaise entretient un antagonisme profond.
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Anthony Lopes aggressé à Bastia
Crédit: Getty Images
Plusieurs plaintes déposées
Reste à savoir si ce communiqué du club bastiais aura une influence sur la Commission de discipline de la LFP, qui devrait dévoiler jeudi une première série de sanctions, à titre conservatoire, pouvant aller de plusieurs matches à huis clos à un retrait de points.
Sur RTL, le directeur général exécutif de la LFP Didier Quillot a déclaré lundi "qu'à l'évidence on ne peut pas continuer à jouer dans ce stade de Bastia où la sécurité ne peut pas être garantie, au moins jusqu'à la fin de la saison (...) Vous pouvez faire confiance aux instances pour que ce qui s'est passé là soit lourdement sanctionné".
Enfin, plusieurs protagonistes de ce triste dimanche de football ont porté plainte. Accusé par Jean-Michel Aulas d'avoir agressé Anthony Lopes, le directeur de la sécurité du club corse, Anthony Agostini, a fait savoir lundi soir sur RMC qu'il allait porter plainte contre le président lyonnais"pour dénonciation calomnieuse". Les deux gardiens lyonnais Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin ont eux porté plainte contre X, comme donc le Sporting Club de Bastia.
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