Retour de Balotelli, souvenir de Gourcuff : les 6 bonnes raisons de suivre la Ligue 1 samedi

Sur le papier, l'ogre parisien ne devrait faire qu'une bouchée de Nancy, qui reste sur quatre défaites lors de ses cinq derniers matches. On pourrait aussi penser que les hommes d'Unai Emery, qui ont joué dans la gadoue à Niort mercredi en Coupe de France, auront déjà la tête au Camp Nou. Peu de chance toutefois de voir le PSG aborder ce match à la légère face aux Nancéiens, malgré les absences de Rabiot, Motta, Di Maria et Marquinhos. Comme Nice, Paris peut en effet mettre la pression sur Monaco en cas de succès en revenant provisoirement à hauteur de la bande à Jardim, qui reçoit dimanche soir Nantes en clôture de la 28e journée de Ligue 1. Si Paris veut conserver son titre, cela passera forcément par une victoire face à Nancy.

Caen (14e) et Angers (12e) ne sont pas les deux équipes les plus spectaculaires de notre championnat. Pour autant, leur affrontement ce samedi à Michel-d'Ornano vaudra son pesant de cacahuètes puisque les deux formations restent respectivement sur deux et trois victoires consécutives en Ligue 1. Le week-end dernier, les hommes de Patrice Garande ont créé la surprise en allant gagner à Saint-Etienne, tandis que les Angevins viennent de battre Lille, Nancy et Bastia et ont même validé (certes dans la douleur) leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe de France. Les deux équipes aborderont donc le match en pleine confiance. Souvent le gage d'un joli match.

Deuxième test en trois jours pour le Bastia de Rui Almeida, qui pensait tenir les trois points face à Nantes mercredi avant de se faire égaliser dans les arrêts de jeu (2-2). Dans son bouillant stade Armand-Césari, le club corse tentera cette fois de rester concentré jusqu'au bout face à des Verts qui s'étaient imposés 1-0 à l'aller grâce à un penalty de Romain Hamouma à la... 93e minute de jeu. Accessoirement, Bastia essayera aussi de finir le match à 11... Dernier au classement du fair-play, le Sporting a reçu 7 cartons rouges lors de ses 8 derniers matches de Ligue 1.

Super Mario is back et comme presque à chaque fois, c'est un évènement. Auteur d'un doublé au match aller face à Dijon, l'Italien est de retour dans le groupe du Gym après avoir purgé son match de suspension face à Montpellier. En son absence, Lucien Favre a titularisé Anastasios Donis en pointe mais a surtout relancé Mickaël Le Bihan en cours de match. Ce dernier s'est offert un doublé et a permis aux Niçois de s'imposer 2-1, 17 mois après son dernier match. En conférence de presse d'avant-match, Lucien Favre a toutefois laissé entendre que Le Bihan devrait démarrer sur le banc. Mario Balotelli devrait donc débuter la rencontrer. A lui d'assumer son statut et d'inscrire peut-être enfin son premier but à l'extérieur en Ligue 1 cette saison. Qu'il marque ou qu'il voit rouge, il se passe de toute façon toujours quelque chose quand il est sur le terrain.

Trois victoires précieuses et deux défaites sans rougir face à Monaco et Nice, Montpellier va beaucoup mieux depuis la nomination sur son banc de Jean-Louis Gasset. Guingamp ne peut pas en dire autant. Les hommes d'Antoine Kombouaré restent en effet sur cinq défaites lors des six dernières journées et pointent même à la dernière place du championnat sur la phase retour. Donnée intéressante, le MHSC a marqué lors de ses six derniers matches en championnat tandis que l'En Avant a encaissé au moins un but lors de ses 11 dernières rencontres de Ligue 1. Si les statistiques sont faites pour être démenties, on peut s'attendre à voir des buts ce samedi à la Mosson.

Belle semaine pour Metz qui a récupéré deux points dans l'affaire des pétards et est passé de la 17e à la 15e place, avec désormais 30 points au compteur. Si les Messins ont pris deux claques en février (face à l'OL puis Monaco, 5-0), ils n'ont plus perdu à domicile en championnat depuis octobre dernier. C'est dans ce contexte que le Stade Rennais, qui a mis fin face à Lorient à une série de 10 matches sans victoire, se déplace à Saint-Symphorien samedi. Une rencontre marquée par le retour dans le groupe rennais de Yoann Gourcuff, absent depuis trois matches. Un joueur que les Messins devront surveiller comme le lait sur le feu puisque la dernière fois que Metz a perdu en Ligue 1 face à Rennes, c'était en mars 2006. Et devinez qui avait marqué le seul but du match à l'époque ? Un certain Yoann Gourcuff, pardi !