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Serge Aurier (PSG) revient sur son altercation avec la police et sur sa sortie sur Periscope

ParAFP

Mis à jour 22/06/2016 à 19:05 GMT+2

LIGUE 1 - Serge Aurier s'est exprimé pour la première fois depuis les incidents qui ont émaillé sa saison. Pour Clique, le joueur du Paris Saint-Germain est revenu sur sa garde en vue fin mai et sur son Periscope qui lui avait valu d'être écarté du groupe parisien.

Serge Aurier, le 23 avril 2016

Crédit: AFP

Le défenseur du Paris SG Serge Aurier, qui avait embarrassé son club après une altercation avec la police à la sortie d'une boîte de nuit, est revenu sur cet épisode dans un entretien à CliqueTV, diffusé mercredi, où il a donné sa version des faits.
"C'était violent. (Les policiers) sont sortis de la voiture, m'ont insulté, contrôlé, brutalisé, je ne sais pas si j'ai encore la trace (sur son arcade sourcilière). J'avais aussi la lèvre pétée", a déclaré le joueur de 23 ans.
L'international ivoirien, qui sera jugé en correctionnelle à Paris le 26 septembre pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, conteste avoir volontairement agressé les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité). "Le pire, c'est que derrière le flic dit que je lui ai mis un coup au thorax, un coup de coude. Si j'avais voulu le toucher, je lui aurais mis une bonne droite... Lui m'a mis des droites sur le visage. Il m'a pété la lèvre et le front", a indiqué Aurier, qui a de son côté déposé plainte pour violences policières.
J'ai été en garde à vue parce que je n'ai pas voulu rentrer chez moi. Je n'ai rien à me reprocher dans cette affaire. Il y a au moins cinq ou six témoignages qui disent exactement ce que j'ai dit, a-t-il ajouté.

Laurent Blanc qualifié de "fiotte", un mot "mal placé mais sans importance"

L'international ivoirien est revenu aussi sur son dérapage lors d'une séance de questions avec des internautes sur le réseau social Periscope dans laquelle il avait traité son entraîneur Laurent Blanc de "fiotte" et égratigné d'autres coéquipiers, dont Zlatan Ibrahimovic, qualifié de "gentille bête".
"C'était dans la rigolade. Une fiotte, c'est quelqu'un qui a peur, on va dire. C'est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n'a pas de grande importance. Ce n'est pas du tout (de l'homophobie), chacun fait sa vie", a encore dit le défenseur parisien.
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