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Falcao, millionnaire, turnover perdant : les tops et les flops de samedi

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/12/2017 à 11:07 GMT+1

LIGUE 1 - Radamel Falcao a retrouvé le chemin du but, le public de Strasbourg s'est illutré par son sens de la formule, Mike Maignan aime plus que jamais les penaltys. Par contre, Angel Di Maria est fâché avec le football, tout comme Toulouse et le FC Metz : voici les tops et les flops de la soirée de samedi.

Falcao, Strasbourg , Di Maria : les tops et les flops de la 16e journée de Ligue 1

Crédit: Eurosport

Les tops

  • Falcao, le retour du Tigre
Après plus d'un mois sans marquer, Radamel Falcao a retrouvé la lumière. Auteur du but de la victoire face à Angers (1-0), samedi soir à Louis-II, le Colombien a mis fin à une petite traversée du désert personnelle et à celle de l'ASM restée trois rencontres sans victoire en championnat. Auteur de 14 buts en 14 rencontres, l'ancien attaquant de l'Atlético de Madrid carbure à une moyenne d'un but par match depuis le début de la saison et ce malgré sa blessure aux ischio survenue fin octobre. L'an passé à la même époque, il avait inscrit 7 buts. Vous avez dit indispensable ?
  • La banderole inspirée du public de la Meinau
Les banderoles critiquant les moyens du PSG n’ont pas toujours été inspirées ni très fines. Samedi, les supporters strasbourgeois ont montré qu’il est possible d’aborder le sujet avec humour. A l’entrée des joueurs, un tifo en forme de ticket de Millionnaire géant a été déployé. Il était accompagné de ce message : “Contre mauvaise fortune bon coeur : à eux les millions, à nous le ticket gagnant.” Strasbourg n’a peut-être pas d’argent, mais a des idées : les Parisiens, défaits 2-1 à La Meinau, peuvent en témoigner.
  • Maignan, le "parapenalty" de la Ligue 1
Lille peut encore remercier son portier. Une nouvelle fois très bon face à Toulouse, samedi soir au stade Pierre-Mauroy, le dernier rempart du LOSC a enfilé sa tenue de super-Maignan pour repousser un penalty - tiré par Andy Delort - dans le temps additionnel. Ce n'est pas la première fois de la semaine que Maignan s'illustre dans l'exercice : il avait déjà mis Nabil Fekir en échec au Parc OL mercredi dernier. Pour le LOSC, ça fait deux victoires en l'espace de quatre jours et du baume au cœur. Pour Maignan, ça fait 50% d'arrêt sur les huit penalties tirés contre lui cette saison (4 arrêts, 1 manqué et 3 buts). Un chiffre digne de Diego Alves, l'ancien gardien de Valence, surnommé le "parapenalty" de la Liga. Magic Mike.
  • Khazri voulait prouver sa valeur
Wahbi Khazri voulait sa revanche. Si, à son retour en Ligue 1 cet été, certains avaient pu douter de lui, ils sont sûrement beaucoup moins nombreux aujourd’hui. L’international tunisien a marqué son troisième but en trois matches, samedi, face à Amiens (2-0). Nullement touché par le départ de Christian Gourcuff, Khazri est, avec la blessure d’Ismaïla Sarr et l’inefficacité de Firmin Mubélé, devenu l’arme offensive n°1 des Rouge et Noir. Son efficacité s’est couplée, une nouvelle fois samedi, à une influence remarquable dans le jeu. Rennes, provisoirement sixième, sait qui remercier.

Les flops

  • Di Maria n’a pas joué le jeu
En laissant Edinson Cavani sur le banc, Unai Emery avait prévu de faire tourner avant le match au sommet contre le Bayern Munich mardi en Ligue des champions. Le coach du PSG doit regretter de n’avoir pas étendu le turnover à Angel Di Maria. L’Argentin a traversé la rencontre tel un fantôme, multipliant les mauvais choix et étalant même sa nonchalance sur certaines transmissions. L’ancien du Real n’a pas joué le jeu à la Meinau et ce n'est pas la première fois cette saison. Face à l’agressivité strasbourgeoise, cela s’est forcément payé. L'Argentin a perdu de nombreux ballons sans toujours effectuer le travail défensif. En regardant le banc, on se dit que Giovanni Lo Celso aurait une nouvelle fois mérité d’avoir sa chance plus tôt dans la rencontre. Et qu’il serait utile d’intégrer Lucas, voire même Hatem Ben Arfa, à la rotation parisienne…
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Pastore : "On n'était pas concentré sur seulement deux occasions"

  • Toulouse et ses attaquants
En déchirant son maillot de rage, Andy Delort s’est fait le symbole de toutes les difficultés offensives toulousaines. Le TFC, une nouvelle fois plombé par son inefficacité, a perdu à Lille sans marquer (1-0). Delort, comme Corentin Jean ou Max-Alain Gradel, a tenté mais s’est montré plus que maladroit. Et, même lorsqu’il s’est vu offrir un penalty peu évident, l’attaquant toulousain a manqué l’offrande en butant sur Maignan - et raté du même coup un troisième penalty en trois matches. Pascal Dupraz a eu beau rire jaune, en déclarant que “la main n'était pas évidente et c'est pour cela qu'Andy a raté le penalty”; la situation du TFC, elle, est moins drôle : les coéquipiers de Delort sont provisoirement 18es et dans la zone rouge.
  • Metz : la lanterne rouge des lanternes rouges
Le FC Metz est plus que jamais englué en fond du classement. Défait à Nice (3-1), samedi soir à l'Allianz Riviera, le club lorrain, quatre petits points au compteur, a fait un gros pas de plus vers la Ligue 2. Histoire de faire mal aux supporters, le FC Metz est actuellement la pire lanterne rouge après seize journées depuis le retour de la Ligue 1 à 20 clubs en 2002. Pour donner un ordre de comparaison, Metz fait pire que Troyes en 2015/2016 (5 points), Grenoble en 2009/2010 et lui-même en 2007/2008 (6 points) et le célèbrissime Arles-Avignon en 2010/2011 (7 points). Dur.
Louis Pillot et Alexandre Coiquil
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Matthieu Dossevi et Jean Michaël Seri lors de Nice - Metz / Ligue 1

Crédit: Getty Images

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