Jean-Pierre Rivère a rencontré (secrètement) Christophe Galtier pour anticiper l'après-Favre
Mis à jour 14/12/2017 à 23:35 GMT+1
TRANSFERTS - Si l'OGC Nice a repris quelques couleurs ces dernières semaines après un début de saison bien compliqué, le club de président Jean-Pierre Rivère semble toujours convalescent malgré ses trois victoires de suite en championnat. Au point de (déjà) prévoir la succession de Lucien Favre ? Il semblerait bien que oui, et ce n'est pas Christophe Galtier qui dira le contraire...
Tel un diesel, l'OGC Nice a mis du temps à se mettre en route cette saison. Mais depuis quelques temps, le club azurréen va mieux. Une victoire à Toulouse, une autre face à Metz et une nouvelle contre Nantes... et voilà que la bande à Lucien Favre est désormais 8e au classement. Problème pour le natif de Saint-Barthélémy, son président Jean-Pierre Rivère a eu du mal à digérer la défaite précédente à cette série de victoires. La manita (0-5) reçue à l'Allianz Riviera par l'OL le 23 novembre dernier est en effet restée en travers de la gorge du boss niçois.
Rivière-Fournier-Galtier, rendez-vous secret
Et pour la digérer, Rivère a décidé de prendre les devants concernant la succession de Lucien Favre. Selon les informations de L'Equipe, le président niçois, accompagné de Julien Fournier, son directeur sportif, a rencontré Christophe Galtier avant le match face au TFC. Sans club depuis son départ de l'ASSE en fin de saison dernière, ce dernier n'a jamais caché son souhait de vite retrouver un banc, et les bases d'une prochaine collaboration avec l'OGC Nice auraient ainsi été posées en vue de la saison prochaine.
Désormais, la question est la suivante : Galtier peut-il débarquer dès cette saison sur la Côté d'Azur ? Au vu des derniers (bons) résultats, difficile d'imaginer Jean-Pierre Rivère se séparer de Lucien Favre. Mais avec les relations tendues qu'entretiennent Julien Fournier et l'entraîneur suisse depuis l'été dernier, rien n'est à exclure. Entre tâtonnements tactiques et manque d'utilisation des jeunes, les reproches formulés au Suisse semblent nombreux en interne. De quoi pousser à un rupture anticipée ?
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