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L1 - 10e journée : Piquette, cadeau, banderoles et Lemar : les tops et les flops de samedi

Vincent Bregevin

Mis à jour 21/10/2017 à 23:56 GMT+2

LIGUE 1 - Un Bordeaux sans Malcom et sans saveur, Johnsson en Père-Noël, les moqueries des supporters rennais ou l'influence retrouvée de Lemar, entre autres : voici les tops et les flops des matches de la 10e journée disputés samedi.

Les tops et les flops de la 10e journée

Crédit: Getty Images

Les tops

  • Quand Lemar va, Monaco va
Thomas Lemar n'était plus lui-même depuis son retour après sa blessure à une cheville. Et Monaco en souffrait terriblement. L'ex-Caennais a choisi le rendez-vous avec son ancienne équipe pour retrouver des couleurs. S'il n'a pas marqué, l'international tricolore a été impliqué dans la plupart des occasions monégasques. Il a retrouvé son influence sur le jeu de l'ASM et son équipe le chemin de la victoire (2-0). Tout sauf une coïncidence.
  • Rennes, c'est que de l'amour
Qui aime bien, châtie bien. Dans le genre, les supporters rennais n'ont pas été tendres avec leur équipe. Pour manifester leur colère, bien compréhensible, ils se sont moqués de leurs joueurs à coups de banderoles : "une prime de pénibilité pour les supporters" ou encore "à force de creuser, on va bien trouver du pétrole", par exemple. Leur équipe n'a pas offert un grand spectacle face à Lille. Mais au moins, elle a gagné. Et il n'en fallait pas plus pour voir les supporters bretons communier avec leurs joueurs au coup de sifflet final. Quand on aime, on pardonne tout.
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La communion des supporters rennais avec leur public après la victoire face à Lille

Crédit: Getty Images

  • Le bonbon de Sliti
Le but de la soirée est pour Naïm Sliti. Servi par Changhoon Kwon à 40 mètres du but adverse après une perte de balle messine, le stratège dijonnais a étalé sa palette technique en éliminant un défenseur lorrain d'un magnifique passement de jambes avant d'ajuster le Eiji Kawashima d'une frappe précise du pied gauche. Le gardien de Metz n'a pas forcément été très réactif sur ce coup-là. Mais cela n'enlève rien à la beauté du geste de l'international tunisien.
  • Lafont a fait le job
C'est vrai qu'Angers y a mis du sien. Par maladresse ou manque de conviction, les Angevins ont eux-mêmes provoqué leur défaite face à Toulouse. Mais si le TFC a signé son premier succès en déplacement, il le doit aussi Alban Lafont. Le portier toulousain a signé des parades décisives, notamment devant Karl Toko-Ekambi, et fait preuve d'une sérénité remarquable dans les temps forts du SCO. Il a bien mérité son deuxième clean-sheet consécutif.

Les flops

  • Johnsson, le Père Noël des Canaris
Nantes n'en demandait pas tant. Claudio Ranieri non plus. Pour ses 66 ans, l'entraîneur des Canaris a reçu un cadeau aussi inattendu qu'appréciable de Karl-Johan Johnsson. Sur une frappe anodine d'Abdoulaye Touré, le portier guingampais semblait devoir capter tranquillement le ballon mais le cuir lui est finalement passé entre les jambes pour finir sa course dans les filets. Un but casquette en fin de match qui a offert la victoire et la troisième place aux Nantais. Et gâché l'effort des Bretons qui tenaient le FCN en échec jusque-là.
  • Le coup de sang de Diagne
Il y a de la nervosité à Metz. Ça se comprend pour un club englué à la dernière place du classement. Mais Fallou Diagne n'a certainement pas arrangé les affaires lorraines. Coupable d'un coup de pied aussi volontaire qu'inutile sur Benjamin Jeannot, le défenseur messin a été logiquement expulsé à vingt minutes de la fin du match face à Dijon. Déjà en difficulté et mené au score, Metz, finalement battu par le DFCO (1-2), n'avait vraiment pas besoin de ça.
  • Lille, le néant total
Le LOSC avait pourtant une situation à exploiter. Face à des Rennais en crise et chahutés par leur public, l'équipe de Marcelo Bielsa tenait une occasion de se relancer. Elle ne s'est jamais donnée les moyens de la saisir. Lille a étalé toutes ses lacunes en Bretagne, notamment son incohérence collective et son indigence offensive. Les Dogues donneraient presque l'impression de régresser, journée après journée. Inquiétant.
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Marcelo Bielsa, l'entraîneur de Lille, dubitatif face à Rennes

Crédit: Getty Images

  • Sans Malcom, ce Bordeaux est une piquette
Malcom est le genre de joueurs dont l'absence se fait fatalement sentir. Mais quand même. Diminué et relégué sur le banc au coup d'envoi du match face à Amiens, le Brésilien espérait certainement assister à une autre prestation de ses coéquipiers. Bordeaux n'avait aucune inspiration, aucune saveur sans son génie brésilien. A tel point que Jocelyn Gourvennec a pris le risque de le faire entrer dans le dernier quart d'heure. C'était trop tard pour éviter une défaite à d'insipides Girondins face au promu.
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