Le mur Maignan, Cavani et Thauvin volent, Monaco coule : les tops et les flops de mercredi

Mike Maignan, ce héros. Si Lille est parvenu à revenir de son voyage au Parc OL avec un très précieux succès dans sa besace (1-2), c'est en grande partie grâce à son gardien. Très souvent mis à contribution par les attaquants lyonnais lors de la seconde période, le portier du LOSC s'est mis en mission commando pour sauver les siens grâce à ses quatre interventions décisives. Après avoir mis Nabil Fekir en échec sur penalty après le retour des vestiaires (56e), l'ancien du PSG s'est transformé en superman pour sortir trois tentatives en l'espace de quatre minutes en toute fin de rencontre alors que le LOSC tanguait dangereusement (84e-87e). C'était super-Maignan.

On s'approche de la passation de pouvoir. Buteur face à Troyes, mercredi soir au Parc (2-0), le Matador continue sa saison canon en championnat : le voici à 17 buts en 14 rencontres ! Pour la première fois depuis son arrivée au PSG, il a marqué lors de six rencontres de rang. Il s'était arrêté à cinq lors des saisons 2014/2015 (32e-36e journées) et 2016/2017 (21e-25e journées) et en début de saison (1ère-5e journées). Zlatan Ibrahimovic peut trembler. Auteur de son 153e but avec le maillot du Paris Saint-Germain, l'Uruguayen s'est rapproché à trois unités du record de buts détenu par le Suédois, actuel meilleur buteur de l'histoire du club (156 buts entre 2012 et 2016).

Avec Luiz Gustavo, Florian Thauvin a été le meilleur joueur marseillais lors de la tranquille victoire phocéenne à Metz (0-3). Mercredi soir, l'attaquant international a d'abord ouvert le score en première période avant d'être à l'origine des deux suivants. Il est en pleine bourre en ce mois de novembre et prend de plus en plus de poids dans le système de Rudi Garcia. Pour preuve, Thauvin est impliqué dans sept des dix derniers buts de l'OM en championnat : 5 buts, 2 passes décisives. Monsieur plus, on vous dit.

Alors que Nice filait tout doucement vers une énième défaite en championnat, l'Italien a une nouvelle fois démontré qu'il était indispensable aux siens sur le plan comptable. Préposé au penalty obtenu à la 80e minute, l'international italien n'a pas tremblé et marqué son 7e but dans cet exercice, permettant ainsi la rebellion des Aiglons. Après 15 journées, l'ancien de Manchester City et de l'Inter est directement responsable de presque 41,9% des buts de son équipe. C'est presque la moitié...

Monaco, c'est la chute libre. Battu pour la deuxième fois d'affilée en Ligue 1, sur la pelouse du FC Nantes mercredi soir (1-0), trois jours après sa défaite à Louis-II dimanche dernier face au PSG (1-2), le champion de France en titre vit un véritable calvaire en novembre où il n'a plus remporté le moindre match depuis le début du mois. Être battu deux fois consécutivement en championnat, cela n'était plus arrivé à l'ASM depuis début avril 2016 (défaites face à Bordeaux et Lille). Pour retrouver la dernière fois où il avait enchaîné trois matches sans victoire, il faut remonter un peu plus tôt, lors de la période février / mars 2016.

Quatre penalties ont été tirés ce mercredi soir, pour un taux de réussite vraiment faiblard : 25%. Seul Mario Balotelli a réussi à le convertir en but. Les trois autres ont été en échec. Parmi eux, deux stars du championnat, Nabil Fekir et Edinson Cavani. Pour l'Uruguayen du PSG, c'est le deuxième échec dans cet exercice cette saison, après le match contre Lyon. Le "penaltygate" va-t-il rebondir du côté du Parc ? Le troisième penalty raté est venu de Toulouse, où le Suédois Jimmy Durmaz a raté la balle de 2-0 contre Nice. Mal lui en a pris, l'OGCN a fini par s'imposer au Stadium (1-2).

Le TFC a implosé devant son public du Stadium mercredi soir. Alors qu'il menait tranquillement sa barque face à une équipe de Nice réduite à dix et proche du néant, le club haut-garonnais s'est littéralement disloqué en seconde période après le penalty du 2-0 manqué par Jimmy Durmaz (47e). C'est le cinquième match sans victoire pour le TFC en Ligue 1. Battu lors de leurs trois dernières sorties, les hommes de Pascal Dupraz sont au bord du gouffre et surtout à deux petits points de la relégation.

Ça devient presque embarrassant. Non seulement le FC Metz a déjà neuf orteils en L2 avec ses quatre minuscules points en 15 journées, mais les Lorrains n'arrivent même plus à inscrire le moindre but. A domicile face à l'Olympique de Marseille (0-3), ils ont aligné mercredi un cinquième match sans marquer. La dernière fois que les filets adverses ont tremblé ? A la 45e minute du match contre Dijon, lors de la 10e journée. Soit 11 mi-temps entières sans but : 495 minutes.