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Militant du "chambrage intelligent", Hatem Ben Arfa défend Nabil Fekir

Fabien Borne

Publié 21/11/2017 à 12:15 GMT+1

LIGUE 1 - Plus de deux semaines après la célébration de Nabil Fekir à Geoffroy Guichard, France Football consacre dans son édition hebdomadaire un dossier sur le chambrage et a interrogé plusieurs acteurs du ballon rond, dont Hatem Ben Arfa. Instructif.

Hatem Ben Arfa lors de PSG - Angers en Ligue 1 le 30 novembre 2016

Crédit: AFP

Hatem Ben Arfa l'assume et le revendique, il fait partie de ces joueurs qui chambrent sur un terrain. "C'est l'essence même du jeu et du foot que j'aime, avec des petites provocations, des rires, du plaisir et du spectacle. Chambrer, c'est seulement mettre un peu de piment. Où est le mal ?", s'interroge ainsi le joueur du PSG dans les colonnes de France Football, qui consacre un dossier à ce sujet ce mardi.
Distinguant le chambrage balle au pied du chambrage verbal, plus dangereux selon lui, Hatem Ben Arfa estime qu'il existe un "chambrage intelligent", soit celui qui exclut "toute forme de méchanceté et de provocation gratuite". Pour lui, le chambrage est aussi une affaire de culture : "Quand je vois les shows et les chambrages de certains basketteurs en NBA, je me régale. Ca passe parce que c'est totalement intégré dans la culture de ce sport." Mais également de grandeur : "Tous les grands joueurs sont chambreurs. Ronaldinho ou Messi, ce ne sont pas de gros chambreurs ? Et Usain Bolt, Michael Jordan et Mohamed Ali, ce n'étaient pas des gros chambreurs eux aussi ?"
J’ai peur que le foot soit devenu trop sérieux
Dès lors, que pense Hatem Ben Arfa de la célébration de Nabil Fekir face à l'ASSE, chambrage ou provocation gratuite ? "Je pense sincèrement qu’il l’a fait sans arrière-pensée, emporté par le jeu, répond Ben Arfa. Le problème, c’est qu’en face ils n’étaient pas forcément très réceptifs. C’est ce qui a entraîné tout ce raffut pour un geste qui n’était ni violent, ni méchant, ni vulgaire. A la limite, là où Fekir a le plus chambré, c’est quelques secondes plus tôt face à Ruffier sur ses feintes avant de tirer". Et Ben Arfa de conclure en posant cette question : "J’ai peur que le foot soit devenu trop sérieux. Peut-on encore rire sur un terrain sans passer forcément pour un provocateur ?". On vous laisse méditer sur cette question.
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