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Infographie - Monaco, le match qui a changé la face de la saison de l’OL

Cyril Morin

Mis à jour 29/11/2017 à 00:15 GMT+1

LIGUE 1 - Irrésistible ces dernières semaines, l’OL a l’occasion de confirmer sa grande forme ce mercredi face au LOSC (19h). Balbutiants en début de saison, les Gones ont trouvé la bonne formule depuis leur victoire à l’arrachée face à Monaco le 13 octobre dernier (3-2).

Fekir, Mariano Diaz et Depay

Crédit: Getty Images

C’est fou comme un exploit peut tout changer. Un coup de patte génial et c’est toute une dynamique qui s’enclenche. Ce n’est pas Nabil Fekir et l’OL qui diront le contraire. Le 13 octobre dernier, le capitaine lyonnais permettait à Lyon de l’emporter sur le fil et au bout du temps additionnel face à Monaco, faisant exploser de joie le Groupama Stadium (3-2).
Une victoire précieuse mais qui ne cachait pas des inconstances en termes de résultats (nuls face à Nantes, Djion, Angers, Limassol et Atalanta, défaite face au PSG) mais aussi dans le jeu où la bonne formule semblait tarder à venir. Mais quand une dynamique de victoire naît, tout devient beaucoup plus facile. Depuis ce coup franc de Fekir, l’OL a aligné une série statistique impressionnante. Huit matches, sept victoires, 26 buts inscrits et un seul encaissé. Une série encore plus folle en image.
Les folles stats de l'OL depuis le match contre Monaco

Un trio offensif en feu

Alors, comment expliquer ce regain de forme exceptionnel de l’OL ? Plusieurs facteurs sont à avancer. Le premier est connu de longue date et tient en un seul nom : Nabil Fekir. Étincelant dans son rôle de capitaine et de second attaquant dans le 4-2-3-1 lyonnais, le gaucher a continué sur sa folle lancée en alignant six pions. D’ailleurs, le seul nul sur cette période (0-0 face à Montpellier) s’est fait sans lui.
Mais d’autres joueurs offensifs ont réussi à élever leur niveau de jeu. Si Mariano est resté sur la lignée de sa belle efficacité du début de saison (quatre buts sur la période), c’est surtout Memphis Depay qui flambe. Piqué au vif par sa mise à l’écart face à Dijon en début de saison, mis en concurrence par l’émergence d’Houssem Aouar, le Néerlandais a enfin mis son talent individuel au service du collectif. Et forcément, cela paye. C’est simple, sur la période, Depay a planté sept fois. De quoi faire émerger une autre statistique étonnante : le trio lyonnais Fekir - Depay - Mariano est plus prolifique que la fameuse MCN du PSG (29 buts en L1 contre 26 au trio parisien).
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Mariano ne pensait s'adapter "aussi rapidement"

Aouar, concurrence et clean-sheet

D’autres facteurs ont permis à l’OL de décoller. La concurrence, plus importante que la saison passée et présente à tous les postes, en est une. Mais comment ne pas évoquer l’apport d’Aouar ? Dans un milieu à trois ou sur le côté, la jeune pousse lyonnaise bonifie tous les ballons qu’il joue et fluidifie considérablement le jeu offensif lyonnais. Ajoutez-y une belle présence physique, mise en avant par Genesio, et vous aurez le profil du soyeux prodige (19 ans).
Enfin, la stabilisation défensive, nouveauté à l’OL, contribue forcément à ces résultats. Solide derrière, Lyon se projette à une vitesse folle devant grâce à ses milieux qui lancent souvent leurs flèches en première intention, comme l’ont parfaitement illustré les buts lyonnais face à Nice. La prise de repères de Marcelo, impérial ces dernières semaines, y est pour beaucoup et sa complémentarité avec Morel joue. Mais l’apport défensif des nouveaux latéraux (Tete notamment) ainsi que la totale liberté de Tousart en sentinelle facilite grandement la construction de la forteresse lyonnaise. Sept clean-sheet de suite, c’est inédit dans l’ère moderne de l’OL.
De là à dire que Genesio a tout bon, il n’y a qu’un pas. Comme tout entraîneur novice, il progresse forcément et continue d’apprendre. Son grand mérite est simple : ne pas avoir reconduit des schémas de jeu mauvais en 2017-2018. Adieu les doubles pivots ou les 3-5-2. Genesio avait une idée en tête claire (un bloc bas et des contres supersoniques) et a fait son mercato en recrutant les profils adéquats. Quelques mois plus tard, difficile de lui donner tort…
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Genesio sur les critiques du début : "C'était une frange de journalistes ou de supporters"

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