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Monaco-Montpellier : Sessègnon, l'Écureuil est sorti de sa réserve

ParAFP

Publié 28/09/2017 à 23:50 GMT+2

LIGUE 1 - Après un été délicat, Stéphane Sessègnon a retrouvé une place de titulaire à Montpellier, qui se déplace à Monaco vendredi (20h45) en ouverture de la 8e journée. Et le retour dans le onze de départ de l'ancien Parisien a fait du bien à la formation de Michel Der Zakarian.

Stéphane Sessègnon (Montpellier)

Crédit: Getty Images

L'Écureuil béninois Stéphane Sessègnon boudait cet été. Il pensait quitter Montpellier. Mais il est resté pour enfiler le costume de patron, éclairer le jeu et enfin lancer sa saison et celle de son équipe. Avec une victoire à Troyes (1-0) et un nul prestigieux devant le PSG (0-0), Montpellier a déserté le bas du classement au moment même où l'international béninois, âgé de 33 ans, retrouvait une place de titulaire. "Je ne vais pas mentir : j'ai songé à un départ même si je ne voulais pas franchement partir, a-t-il reconnu. J'ai eu des touches. Je n'avais pas fermé les portes, je ne les avais pas ouvertes à 200% non plus. Dans un coin de ma tête, j'étais sous contrat. Cela ne me dérangeait pas de l'assumer jusqu'au bout".
Peu utilisé durant les matches de préparation, intermittent au mois d'août, le successeur présumé de Ryad Boudebouz, dépositaire du jeu de La Paillade mais transféré au Bétis Séville pour 7 millions d'euros, a trimballé un mal-être jusqu'à la fin du mercato et une incompréhension avec son nouvel entraîneur Michel Der Zakarian, intronisé en juillet pour trois ans. "La préparation n'a pas été facile, a expliqué le Béninois Je n'étais pas parti pour être dans le onze de départ selon le choix du coach. J'ai continué à bosser sachant que je connais mes qualités. On n'a pas eu de discussion car il n'y avait pas lieu de discuter. Le choix du coach n'était pas facile à accepter car on a toujours envie de jouer".
Michel Der Zakarian, pragmatique et très exigeant, attendait autre chose de sa part. Dans le jeu et l'état d'esprit. "Il a eu du mal dans la préparation à trouver un bon niveau physique, relève pour sa part "Der Zak". Quand on n'est ni bien dans la tête, ni dans les jambes, c'est compliqué de pouvoir réussir les choses".

"Plus de liberté"

Défaillance des jeunes joueurs (Mbenza, Ikoné), manque d'efficacité de l'attaque, déception de Keagan Dolly ou Kévin Bérigaud : Der Zakarian et Sessègnon, qui se tournaient le dos, se sont réciproquement tendus la main pour se sortir l'un et l'autre d'un mauvais départ: "Il peut réaliser ce qu'il fait en ce moment car il est mieux sur le plan physique", appuie l'entraîneur montpelliérain. Relayeur en soutien de Boudebouz lors de sa première saison à Montpellier, où il était arrivé libre en septembre 2016, Sessègnon éclaire techniquement une équipe qui jusque-là ne semblait pas taillée pour l'exigence de la Ligue 1.
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Stéphane Sessègnon à la poursuite d'Adrien Rabiot lors de Montpellier-PSG

Crédit: Getty Images

Libéré de contraintes défensives, il évolue en meneur de jeu depuis deux matches en soutien de l'avant-centre, Casimir Ninga. "Je peux avoir plus de liberté dans ce rôle pour apporter ma touche technique, la dernière passe et la transmission du ballon", apprécie le Béninois, passeur décisif sur le but de Pedro Mendes à Troyes. "C'est à moi d'apporter le maximum, d'être plus présent dans la finition et de créer plus d'actions", poursuit Sessegnon, auteur seulement de deux buts l'an passé.
Au mercato hivernal, ou en juin au terme de son contrat de deux ans, Stéphane Sessègnon se penchera sur sa fin de carrière. "J'y penserai en fonction de ce que je peux apporter au club et de ce qui va se décider dans les mois à venir", souffle-t-il, laissant la suite en suspens, entre séparation à l'amiable et mariage de raison.
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