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Nantes, ASSE, LOSC - Garcia, Ranieri, Bielsa : Trois mois après, qu'est-ce que ça change ?

Martin Mosnier

Mis à jour 20/10/2017 à 08:44 GMT+2

LIGUE 1 – Nantes, Saint-Etienne et Lille ont accueilli un nouveau coach cet été. Après neuf journées de championnat, le trio connaît des succès inégaux. Ont-ils déjà imprimé leur patte sur leur nouvelle formation ?

Garcia, Ranieri, Bielsa

Crédit: Eurosport

Oscar Garcia :

  • Les résultats :
S'ils battent Montpellier ce vendredi, les Verts prendront provisoirement la deuxième place à Monaco. Saint-Etienne signe un début de saison inespéré. Si le calendrier fut jusqu'ici assez clément, les Stéphanois ont engrangé face aux petites équipes. Ils sont dans les clous de leur objectif de début de saison même si les écarts sont infimes entre leur troisième place et la 8e (2 points d’écart). Leur classement est aujourd'hui anecdotique mais les Verts, malgré une intersaison très agitée, sont dans le bon wagon.
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Rémy Cabella (ASSE), buteur pour son premier match avec les Verts

Crédit: Getty Images

  • La patte sur le jeu :
Si Oscar Garcia est un adepte de Johan Cruyff, l'ASSE n'a pas grand-chose à voir avec l'Ajax des années 70 ou le FC Barcelone. "J'aime le style offensif. Je veux que mon équipe impose son jeu. Il faut aussi presser haut et beaucoup." Voilà pour la théorie. Pour la pratique, c'est une autre paire des manches. Hormis la victoire initiale face à Nice (2-0), l'animation offensive des Verts reste, comme l'an passé, laborieuse et les victoires très poussives. Les points forts restent les mêmes. Ils s'appellent Stéphane Ruffier et Loïc Perrin. Garcia n'a rien révolutionné et il lui faudra du temps pour poser son empreinte sur le jeu stéphanois. L'Espagnol ne possède sans doute pas les joueurs capables de mettre en œuvre son projet ambitieux même si l'arrivée de Cabella a fait un bien fou à l'attaque.
  • En bref… Des points mais pas de frisson.
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Oscar Garcia, entraîneur de l'ASSE

Crédit: Getty Images

Claudio Ranieri :

  • Les résultats :
L'Italien continue le spectaculaire redressement initié par Sergio Conceiçao avant lui. Il fait même mieux avec 1,9 point récolté par match (contre 1,6 pour le Portugais). Nantes est un surprenant cinquième et s'est immiscé dans la course au podium entre l'OM et l'OL pourtant autrement mieux armés et habitués à fréquenter de telles hauteurs.
  • La patte sur le jeu :
Si le visage sur le banc a changé, Nantes présente les mêmes forces. Comme l'an passé, les Canaris collectionnent les victoires 1-0 (déjà quatre) et présentent un bloc défensif efficace. "Comme l'an passé, on aime avoir une équipe compacte pour embêter l'adversaire", a noté Léo Dubois en conférence de presse ce jeudi. Qu'est-ce qui différencie Conceiçao et Ranieri ? "Leur manière de manager", a continué le capitaine. "Ranieri est plus posé, calme, il prend plus de recul." Sur le terrain, ce n'est pas une révolution. Les Nantais enthousiasment peu même si, à Bordeaux, ils se sont montrés plus conquérants et audacieux avec un pressing haut.
  • Bilan : Dans la continuité de Conceiçao.
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Claudio Ranieri Nantes 2017

Crédit: Getty Images

Marcelo Bielsa :

  • Les résultats :
Une entame catastrophique. Lille est 16e avec le même nombre de points (6) que le premier relégable. Le LOSC n'a plus décroché la moindre victoire depuis son succès initial face à Nantes (3-0). Les claques concédées à Strasbourg (3-0) ou face à Monaco (0-4) témoignent de la fragilité d'un collectif en chantier.
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Rachid Ghezzal (Monaco) Junior Alonso (Lille) - 2017

Crédit: Getty Images

  • La patte sur le jeu :
Quand l'Argentin débarque quelque part, il révolutionne tout du sol au plafond. L'effectif, le fond de jeu : le LOSC est désormais estampillé Bielsa. Lille souffre des mêmes maux que ses anciennes formations : le déséquilibre. Le problème, c'est qu'il est connu pour son goût pour le pressing haut, l'offensive et les Nordistes présentent aujourd'hui la plus mauvaise attaque du championnat avec 6 buts.
Lille presse, Lille court, beaucoup, mais en ordre dispersé. La partition collective donne l'impression d'un grand désordre. Bielsa poursuit un idéal, ne dérogera jamais à ses principes et peu importe les résultats. "Je me sens responsable de la situation", a-t-il assumé après la déroute face à Monaco. Son projet s'inscrit, a priori et sauf coup de sang dont il est coutumier, sur le long terme. Son départ exécrable ne le remet pas en cause. Mais les ambitions d'un top 5 en fin d'exercice ont déjà du plomb dans l'aile.
  • Bilan : Une révolution sans heurt, ça n'existe pas.
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Marcelo Bielsa a la tête des mauvais jours.

Crédit: Getty Images

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