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OM-PSG (2-2) - Adil Rami : "Ça fait chier de prendre un but comme ça"

Maxime Dupuis

Mis à jour 23/10/2017 à 00:21 GMT+2

L'Olympique de Marseille est passé à deux doigts d'un succès retentissant face au PSG (2-2), dimanche au Stade Vélodrome. Mais Edinson Cavani est venu doucher les Olympiens en toute fin de match. Une sacré déception pour Adil Rami et ses partenaires.

L'égalisation de Cavani

Crédit: Getty Images

Six ans de disette. Un sacré coup de fourchette mais un poids sur l'estomac pour finir. L'Olympique de Marseille est passé à deux doigts de l'exploit dont il n’osait rêver à voix haute depuis le début de la semaine. Il s'en est fallu de peu. D'un coup franc d'Edinson Cavani, précisément. L'Uruguayen, qui sera peut-être privé de penalties à l'avenir, mériterait d'avoir son mot à dire sur les coups francs. Celui qu'il a transformé dimanche soir est son meilleur argument. Il a sauvé le PSG et fendu le cœur des Marseillais (2-2).
Dimanche soir, dans un Vélodrome en fusion, les Olympiens ont mené deux fois au score. Dès la 16e minute, par Luiz Gustavo dont la frappe du gauche avait des faux airs du pétard du droit réussi par Franck Sauzée dans le même stade, face au même adversaire à une autre époque. Puis à la 78e minute, quand Clinton NJie et Florian Thauvin ont profité de l'impensable apathie parisienne.
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Thauvin fête son but face au PSG

Crédit: Getty Images

On savait que ça allait être compliqué
"Il n'a rien manqué, ça fait chier car avant le match on s'est dit qu'on allait se battre, qu'on allait jouer avec le coeur, ce qu'on a fait, s'est lamenté Adil Rami au micro de Canal Plus. On savait que ça allait être compliqué, mais vu la physionomie du match on peut être super déçus, on a su prouver que si on était compact avec cette mentalité-là, on pouvait être en haut du classement."
Plus que le fond, c'est surtout la forme qui chagrine l'international français. Parce que l'OM tenait le PSG en respect et qu'à onze contre dix, les joueurs de Rudi Garcia avaient les clés du camion. Enfin, pensaient-ils. "Ça fait chier quand on est défenseur de prendre un but comme ça sur coup-franc en sachant que Cavani est un joueur capable de se créer beaucoup d'occasions, a regretté Rami. Sur tout le match, il n'a pas fait grand chose et là il la met dedans, félicitations à lui."

Le nul qui donne de l'espoir

Il y a des défaites encourageantes. Dimanche soir, Marseille a fait dans le nul qui donne de l'espoir. La différence n'est pas énorme : un point, exactement. Et ça n'empêche pas les regrets. "Il y a de la déception, car on avait vraiment tout fait pour mettre tout de notre côté, que ce soit l'arrosage de la pelouse, dans les tentatives d'avoir un bloc compact, de faire les efforts ensemble, et de bien utiliser le ballon, a confié Steve Mandanda sur Canal Plus. On avait beaucoup travaillé les coups de pied arrêtés, et puis il y a ce coup franc cruel à la dernière minute, qui nous tue un peu. Après, c'est vrai que si on nous avait dit qu'on ferait match nul, on aurait peut-être signé de suite. Mais quand on voit la physionomie de ce match, c'est la déception qui prime."
Cinquième de Ligue 1, l'Olympique de Marseille n'a pas réussi ce dont le Vélodrome et ses 64 410 spectateurs rêvaient haut et très fort. Pourtant, les hommes de Rudi Garcia (qui n'avait pas réservé de surprise du chef) ont mis les ingrédients pour faire dégoupiller le PSG. Ils ont réussi avec Neymar, qui a craqué en fin de match et goûté au rouge de monsieur Buquet. Presque avec le reste de ses partenaires. "Il faut se servir de ce match, ça montre qu'on est capable de faire les efforts, d'être solide, solidaire, d'avoir une certaine maîtrise du ballon. Certes, on n'a pas vu un grand Paris, mais on a fait le maximum pour qu'il ne soit pas le même Paris que d'habitude."
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