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Rennes veut briser ses "barrières psychologiques"

ParAFP

Publié 03/02/2018 à 23:47 GMT+1

LIGUE 1 – Rennes, qui affronte Guingamp dimanche (15h00) lors de la 24e journée, est bien décidé à ne plus rester synonyme de perdant magnifique. C'est en tout cas le souhait d'Olivier Létang, le manager général du club.

Wahbi Khazri avec le Stade Rennais - 2018

Crédit: Getty Images

Affronter Guingamp, comme dimanche (15h00) pour la 24e journée, renvoie invariablement Rennes aux finales de Coupe perdues en 2009 et 2014, et à sa réputation de champion des opportunités gâchées, un état de fait que la nouvelle direction entend bien modifier. "C'est un point récurrent à Rennes: à chaque fois que le club a la capacité de se hisser, à chaque fois le club trébuche", a déploré Olivier Létang, le manager général du club, lundi matin, après un mauvais week-end qu'on devine très morose pour lui.
Trois jours plus tôt, les Bretons avaient raté une belle occasion de grimper provisoirement à la 5e place du classement, synonyme de qualification européenne, en perdant à Dijon (2-1), au terme d'une prestation très mièvre. Je suis "très énervé fâché, un par le résultat, deux par le contenu de notre match", tempête-t-il. Le Stade Rennais a un certain talent pour provoquer ce type de réaction chez ses dirigeants et ses supporters. Par exemple après les deux finales de Coupe de France perdues contre leurs hôtes de dimanche en 2009 et 2014, celle de Coupe de la Ligue 2013 perdue contre Saint-Étienne, ou encore après les rendez-vous manqués avec l'Europe en championnat en 2005/2006, 2010/2011 ou 2015/2016.
"Depuis toujours, tous les présidents et tous les entraîneurs du Stade Rennais, sans exception, se sont battus pour la réussite du SRFC. Mais après 116 ans, à la vue de notre salle de trophée, il faut bien admettre que l'alchimie de la gagne est compliquée", avait déjà admis, dans un bel euphémisme, Jacques Delanoë, le Président non-exécutif du club, lors de son intronisation en compagnie d'Olivier Létang, début novembre. "Après un peu plus de deux mois au club, mon analyse est quasiment la même que quand je suis arrivé, c'est à dire que c'est un club qui a beaucoup d'atouts (... mais) où il y a un confort à tous les niveaux", a dénoncé le manager général lundi dernier.
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Olivier Letang et Jacques Delanoe (Rennes)

Crédit: Getty Images

S'enlever des barrières psychologiques
"On est bien, on est tranquille, rien n'est important. Gagné, perdu, rien n'est important, et moi, c'est quelque chose que je ne peux pas accepter, que je n'accepterai jamais", avait-il martelé. "Il faut changer les mentalités, il faut changer les cultures", avait-il poursuivi en guise de mot d'ordre.
Rennes est bien décidé à ne plus rester synonyme de perdant magnifique. Pour preuve, il s'en était pris vertement mardi à un article de L'Équipe qui se voulait sarcastique avant sa demi-finale de Coupe de la Ligue contre le Paris SG, intitulé "Aidons Rennes à aller au bout de la lose". Dans un tweet - supprimé depuis - le compte officiel du Stade Rennais avait qualifié le texte de "torchon". "Il faut que le club s'enlève des barrières psychologiques", avait aussi enjoint Létang, tout en reconnaissant que c'était un processus qui "demande(ra) du temps".
Mais alors, comment ça s'apprend, l'ambition ? "Quand on parle d'ambition, l'ambition, elle est au quotidien", avait répondu le dirigeant. "On a déjà changé beaucoup de choses au niveau du quotidien, au niveau des joueurs, on a apporté une méthodologie différente, un niveau d'exigence différent, un niveau de professionnalisme différent", a-t-il énuméré.
Au besoin en créant des postes aux intitulés inhabituels et aux prérogatives floues, comme Marc Westerloppe, autre transfuge du Paris SG, nommé "directeur du suivi et du développement individuel des joueurs" début janvier. Si le match de dimanche n'offre pas d'enjeu immédiat, prendre le meilleur sur Guingamp, contre qui le bilan au Roazhon Park est assez équilibré - 2 victoires, 2 nuls, 4 défaites, 12 buts marqués et autant d'encaissés - serait déjà un bon début pour rester dans la course à la 5e place et faire taire, un jour, les mauvaises langues.
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