Le bon coup de Montpellier

Lens a raté le coche. Face à Montpellier, les Sang et Or avaient l'occasion d'accentuer leur avance sur leurs poursuivants. Après avoir dominé la rencontre sans avoir su mettre le feu, ils ont finalement cédé en fin de match face à des Montpelliérains pourtant réduits à 10. Le MHSC réalise un hold-up parfait et une excellente opération au général en remontant de la 6e à la 4e place, à un point de la troisième place. Les Héraultais dominent le premier quart d'heure du match mais laissent ensuite l'initiative du jeu aux Artésiens.

Dominateurs du quart d'heure de jeu à la fin du match sans inquiéter réellement la défense montpelliéraine, les Nordistes n'ont pas réussi à faire plier leurs visiteurs. Servi par Toifilou Maoulida dans la surface, Sébastien Roudet manque sa reprise, crochette et s'effondre (12e). L'arbitre ne bronche pas. C'est ensuite Toifilou Maoulida qui efface Johann Carrasso avant de marquer dans le but vide mais il est refusé (logiquement) pour une position de hors-jeu de l'ancien Héraultais (30e). Deux minutes plus tard, Julien Sablé décoche une bonne frappe repoussée par Johann Carrasso.

Au retour des vestiaires, le MHSC - qui ne s'est procuré qu'une seule occasion en première période - subit encore le jeu mais les Lensois n'en profitent pas et il faut attendre la 66e minute pour assister à la première frappe cadrée du second acte (signée Sébastien Roudet). Les hommes de Rolland Courbis sont réduits à dix après le second carton jaune reçu par Mapou Yanga-Mbiwa (77e).

Les Sang et Or enflamment la fin de match. Kevin Monnet-Paquet, décalé dans la surface par Sébastien Roudet, oblige Johann Carrasso à une première parade décisive (81e). C'est ensuite Romain Sartre qui bute sur le petit frère de Cédric Carrasso, le portier toulousain (82e). Dominés de bout en bout, les Montpelliérains trouvent alors deux fois la faille. C'est d'abord Victor Hugo Montano qui trompe Vedran Runje, coupable d'une faute de main (88e), puis Grégory Lacombe (90e). Les Nordistes ne reviendront pas et s'inclinent pour la deuxième fois d'affilée dans leur antre de Bollaert.