Rocchi: "Facile de jouer"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/08/2008 à 08:15 GMT+2

Nouveau venu à Metz, relégué en Ligue 2, Romain Rocchi souligne la qualité du collectif façonné par Yvon Pouliquen. Le milieu lorrain revient sur son expérience difficile à Ajaccio et évoque les ambitions de sa nouvelle équipe: monter en Ligue 1 et y rest

ROMAIN ROCCHI, pour quelles raisons avez-vous choisi de quitter Ajaccio pour Metz ?
R.R. : Tout simplement parce que c'est un club qui peut me redonner la chance de retrouver la Ligue 1. C'est un club structuré. C'est vraiment ce que je voulais retrouver, au niveau des infrastructures et de l'ambition. Le discours de Joël Müller m'a séduit. Metz sort d'une période difficile depuis cinq ou six ans au rythme des montées et des descentes. J'ai bien ressenti que les dirigeants en avaient marre de faire l'ascenseur. Je me suis dit que c'était peut-être le début d'une belle histoire avec l'objectif de remonter en Ligue 1 et d'y rester une bonne fois pour toute. Le discours du coach m'a plu, les objectifs du club aussi. J'aurais aimé retrouver une Ligue 1, je n'ai pas eu cette chance, et j'ai pensé que Metz était le club le plus apte à me donner cette chance.
Etiez-vous à la fin d'un cycle après trois ans passés à Ajaccio ?
R.R. : Je ne sais même pas si on peut vraiment parler de fin de cycle. Ajaccio a été un passage difficile pour moi, dans le sens où je n'étais pas très bien là-bas et j'ai été obligé de rester jusqu'à la fin de mon contrat. C'était difficile de travailler sereinement et d'être bien dans sa tête dans de telles conditions. Mais j'ai pu rebondir et retrouver un club ambitieux.
Qu'est-ce qui n'allait pas à Ajaccio ?
R.R. : Je suis allé à Ajaccio dans le seul but de rester sur la continuité de Bastia, de pouvoir jouer en Ligue 1 et de me sentir important dans un club. Pas comme à Paris où il y avait énormément de concurrence. Je ne voulais passer qu'un an là-bas, on avait passé des accords verbaux et moraux avec les dirigeants. Et quand j'ai voulu partir à la fin de la saison, ils m'en ont empêché. J'avais des propositions de clubs de milieu de tableau, ce qui était mon objectif, et finalement je me suis retrouvé en Ligue 2 à Ajaccio, avec des infrastructures difficiles. Et c'est là que ça a été dur.
Même si Metz a été relégué, le club a réalisé une fin de saison honorable. Est-ce que ça peut lui permettre de bien repartir en Ligue 2 ?
R.R. : C'est vrai que c'était beaucoup mieux avec l'arrivée d'Yvon Pouliquen. C'est bien parce que ça m'a permis d'arriver dans un groupe où tous les joueurs connaissaient la façon de travailler de l'entraineur. J'ai l'impression que son discours passe très bien auprès du groupe. Il est écouté, il est respecté. Dans ce groupe, tout le monde sait ce qu'il doit faire tactiquement donc c'est très facile de jouer. C'est une très bonne chose. On a aussi très bien travaillé pendant la préparation et j'espère de tout coeur qu'on va repartir sur de bonnes bases pour faire une grosse saison.
Quel rôle vous a assigné Yvon Pouliquen ?
R.R. : Mon rôle est d'essayer d'apporter mon envie, ma générosité. Après, techniquement, on a eu des discours d'entraîneur à joueur. C'est un entraineur qui aime le jeu, qui aime que son équipe ait le ballon et qu'elle ne court pas après. Tactiquement, on est dans un 4-4-2 que je connais très bien parce que j'ai été formé dans ce système. Il me demande aussi mon expérience de la Ligue 2 parce que j'y évoluais déjà l'année dernière.
Il n'y a pas vraiment d'individualité qui se dégage dans cette équipe. Cela veut-il dire que Metz va tout miser sur son collectif ?
R.R. : Je pense. Pour remonter, il faut vraiment avoir un groupe. Cela ne dépend pas seulement de deux ou trois individualités. Et puis, à travers le collectif, il y a toujours deux ou trois joueurs qui vont ressortir. C'est d'abord grâce au collectif. A Metz, tout le monde a le même objectif, tout le monde sait ce qu'on doit faire. Le groupe est vraiment réceptif au discours du coach, ça m'a vraiment frappé. Tout est clair et c'est une bonne chose.
Comment s'est passée votre intégration ?
R.R. : J'ai été très bien accueilli par tout le monde. J'avais croisé quelques joueurs à l'occasion de précédents matches, mais je ne connaissais personne. C'est ce que je voulais. Je voulais repartir sur quelque chose de nouveau en ne connaissant personne. Comme écrire sur une feuille blanche.
Comment abordez-vous le premier match à Guingamp ?
R.R. : C'est toujours difficile de se donner un réel objectif sur un premier match, on ne sait jamais comment ça peut se passer. Si on peut prendre les trois points, on va tout faire. On va voir au fil des minutes s'il y a la place pour gagner.
Selon vous, quel est le trio qui montera à la fin de la saison ?
R.R. : Lens, Metz et Montpellier.
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