Le Gazelec touche la Ligue 1 du doigt mais devra patienter pour faire la fête

"On touche au but, il faut finir le travail", les mots de Thierry Laurey avant le match nul du Gazelec Ajaccio (1-1) face à Créteil, sont toujours valables après. Alors que les Corses avaient moyen d'accéder dès samedi à la Ligue 1, ils devront patienter avant de pouvoir savourer ce qui semble inéluctable.

Surpris en début de match par Augusto (4e), ils ont su réagir grâce à un penalty de Larbi (31e). Avant de se montrer incapables de ramener un meilleur résultat. Avec cinq points d'avance sur le quatrième et deux journées à disputer, le GFC Ajaccio a plus d'un pied dans l'élite.

Reste que les Gaziers semblent tétanisés par l'enjeu dans cette fin de saison. En signant leur troisième match nul dans la région parisienne, ils confirment que l'avance acquise jusque-là ne sera pas de trop pour atteindre l'objectif. Peut-être dès vendredi prochain avec la réception de Niort.

L’enjeu a cristallisé les débats. Les jambes corses ont d’abord tremblé en début de rencontre. Le temps pour Augusto de montrer que les locaux n’avaient pas l’intention d’offrir la montée à leurs adversaires samedi. Le Portugais a profité d’un centre tendu de Dabo pour ajuster Maury d’un plat du pied gauche (1-0, 4e). Un but qui a eu le mérite de réveiller les Gaziers. Sans vraiment montrer une révolte implacable.

Il a fallu un coup du sort pour voir les visiteurs revenir dans la rencontre. Suite à un débordement de François, Christophe Diedhiou a stoppé le ballon de la main en pleine surface de réparation. Un penalty logique que s’est empressé de transformer Mohamed Larbi (1-1, 31e). Les hommes de Thierry Laurez ont tenté d’imprimer un tempo élevé durant toute la rencontre. Sans faire preuve de la folie qui les caractérise habituellement. Mais surtout en se heurtant à un Yann Kerboriou impérial sur chacune des actions adverses.

Des arrêts décisifs qui auraient pu profiter à Créteil et à Fredéric Piquionne, à un cheveu de venir reprendre victorieusement un centre de Seck (80e). Un point que n'offre pas la fête attendue aux nombreux supporters du Gazelec qui ont fait le déplacement. Ce n'est que partie remise. Pour une fête à domicile ?