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Ligue 2: Nîmes entre gueule de bois et volonté de fer

ParAFP

Publié 18/03/2015 à 17:56 GMT+1

"Un genou à terre" mais "on va s'en sortir": au lendemain de la rétrogradation du Nîmes Olympique dans l'affaire des matches présumés truqués de L2, l'abattement se mêle à la volonté de se battre mercredi au centre d'entraînement.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Christian Perdrier s'est réveillé avec "la gueule de bois". "Abasourdi", "incrédule", le président du club nîmois reste encore sous le coup de la lourde sanction assenée mardi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP): la rétrogradation du club d'une division au terme de la saison. "Fallait-il aller aussi loin dans cette dramaturgie?, lance-t-il sur le parking du centre d'entraînement de la Bastide. Cette condamnation est un tacle par derrière. Cette injustice m'a mis un genou à terre."
Le Nîmes Olympique paie les tentatives d'arrangement sur quatre matches de la saison dernière dont ont été reconnus coupables d'anciens dirigeants du club, Serge Kasparian (alors actionnaire principal) et Jean-Marc Conrad (alors président), qui ont respectivement écopé de dix ans d'interdiction de licence et de sept ans d'interdiction de fonction officielle.
"J'ai beaucoup de colère vis-à-vis de Jean-Marc Conrad. Il a voulu laisser une empreinte dans le club, il a bien réussi", ironise l'entraîneur José Pasqualetti, arrivé aux commandes de l'équipe en juin dernier. Perdrier compte bien défendre son club par tous les moyens légaux. "On va s'en sortir, on fait appel et on ira jusqu'au bout", assure-t-il.
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