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Miniconi : "Il y a un vrai engouement autour du Gazélec, je crois qu’on a une bonne image de nous"

Loïc Tanzi

Publié 22/05/2015 à 07:40 GMT+2

LIGUE 2 - Vendredi, le Gazélec Ajaccio va disputer son dernier match de Ligue 2 à Valenciennes. Au moins pour une saison. Pour la première fois de son histoire, le club corse jouera en Ligue 1 la saison prochaine. Olivier Miniconi, son président, a accepté de revenir avec nous sur la réalisation d’un exploit que personne n’osait prédire. Et sur ce qui l’attend à partir du mois d’août.

Olivier Miniconi (Gazélec Ajaccio)

Crédit: Panoramic

Si vous n’aviez que trois mots pour qualifier la saison de votre équipe…
Olivier Miniconi : (hésitations) Magnifique, même si c’est un peu généraliste. Passionnante et palpitante.
Est-ce que "peur " peut en faire partie pour la saison prochaine ?
O.M : Pas plus que ça... peur non, vigilant oui. On ne s’attendait pas à faire une telle saison. On a commencé à y croire au fur et à mesure que les matches passaient. Maintenant, on est conscient de l’ampleur de la tâche qui nous attend. On se doit de faire honneur à ce championnat. On sait surtout que si on fait une saison catastrophique, on peut mettre l’avenir du club en péril (Arles-Avignon ou encore Istres en sont les exemples, ndlr). On doit donc être prudent et ne pas s’enflammer, que ce soit en termes de recrutement ou d’investissement dans les structures... Le mot d’ordre, c’est : pas de folie. Mais on aura une équipe compétitive !
Certains disent que vous n'avez pas votre place en Ligue 1…
O.M : Je ne sais pas quoi répondre à cela... Déjà, il n’y a aucune crainte pour qu’on ne soit pas en Ligue 1. On n’a pas beaucoup d’expérience mais on a connu quatre montées en cinq ans. On sait comment se préparer et on l’a fait avec professionnalisme. Imaginez ce qu’on fait sans expérience, si on en avait un peu, ce serait la débandade (rires). Si les autres disent quelque chose comme ça, c’est qu’ils ne doivent pas apprécier la beauté de nos paysages.
Vous parlez d’expérience justement, votre descente en national en 2013, un an seulement après être monté en Ligue 2, vous a-t-elle "aidé" ?
O.M : Enormément. A l'époque,  on s’était trompé sur le niveau de la Ligue 2. Avant de monter, on avait fait un superbe parcours en Coupe de France (éliminés 0-4 par l’OL en demi-finale), on avait réussi à battre pléthore d’équipes professionnelles (Montpellier, Troyes, Toulouse). On s’est vite rendu compte que la coupe n’avait rien à voir avec le championnat. Mais ça a été profitable.
Vous savez donc sur quoi axer votre recrutement ?
O.M : La mentalité avant tout. Le téléphone sonne beaucoup en ce moment car les joueurs veulent venir profiter de nos plages (rires). Sans blaguer, on veut des joueurs qui s’adaptent vite à la mentalité de notre club et de nos supporters.
Vos supporters qui ne pourront être que 5000 par match…
O.M : On est en pleine réflexion pour savoir si on ouvre tout le stade aux abonnés ou si on garde des places à acheter pour chaque match. Une chose est certaine, on est en capacité de remplir le stade rien qu’avec des abonnements. Il y a un vrai engouement autour du Gazélec, même sur le continent. Je crois qu’on a une bonne image de nous, ça va être important de tout faire pour conserver cette image.
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