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Ils sont six à y croire : la dernière journée s'annonce folle

ParAFP

Publié 19/05/2017 à 09:14 GMT+2

LIGUE 2 - Ils sont six clubs à se disputer les deux places d'accession directe à l'élite et celle de barragiste: l'ultime journée de Ligue 2 propose un suspense inédit vendredi à partir de 20h30. "C'est incroyable, je n'ai jamais vu ça !" s'exclame Benjamin Nivet (Troyes), pourtant de loin le joueur le plus expérimenté du championnat du haut de ses 40 ans.

Jérémy Blayac (Strasbourg)

Crédit: Panoramic

Strasbourg, tout proche d'un 'come-back'

  • 1er (64 points, différence de buts +15) - Reçoit Bourg-en-Bresse (14e)
Le Racing reste sur une dynamique de 9 matches sans défaite, ce qui lui a permis de récupérer le fauteuil de leader pour la première fois fin avril. Sur le terrain, le RCS présente la meilleure attaque (61 buts marqués), avec Khalid Boutaïb en fer de lance (20 buts). Et en tribunes, les supporters de la Meinau (16.500 de moyenne) assurent avec le "mur bleu" une ambiance s'inspirant du fameux "mur jaune" de Dortmund.
Mais en défense, ça coince: aucune équipe n'est montée en Ligue 1 ces dix dernières saisons en ayant encaissé 46 buts... Attention également à la crispation, ressentie lors des deux derniers matches, deux nuls. Ce serait dommage de chuter si près d'un retour dans l'élite, fréquentée pour la dernière fois en 2008. "C'est à nous de gérer ces petits détails pour que les joueurs se sentent bien, qu'il n'y ait pas de mauvais stress. On ne pourra pas empêcher un petit trac, mais on n'a aucune raison de paniquer", a assuré l'entraîneur Thierry Laurey, rappelant aussi qu'il n'y aurait "pas de rattrapage".
"C'est un match particulier pour nous joueurs mais aussi pour tout un club, toute une ville, toute une région, a relevé de son côté l'attaquant Jérémie Blayac. On sait qu'il y a une énorme attente, mais on va essayer d'être le plus calme possible."

Amiens, l'insouciance payante?

  • 2e (63, +15) - Se déplace à Reims (7e)
Autre promu, l'ASC dégage une euphorie née de cinq victoires consécutives. La grande force des Picards est de ne jamais lâcher: à six reprises, ils ont réussi à remporter des matches après avoir été menés au score. Toutefois, ils affronteront à Reims l'adversaire le plus relevé des membres du top 6. Et ils manquent d'expérience: le club n'a jamais connu la L1 en plus de cent ans d'existence. Pour le coach Christophe Pélissier, qui avait vu la montée de Luzenac en L2 refusée pour des raisons extra-sportives, réaliser cet exploit sur le terrain serait un joli pied de nez.

Troyes en habitué

  • 3e (63, +15) - Se déplace à Sochaux (11e)
L'Estac reste sur 3 victoires d'affilée face à des adversaires de gros calibre (Brest, Auxerre, Reims) et peut s'appuyer sur sa force offensive (23 buts marqués lors des 10 derniers matches) et son meilleur buteur du championnat, Adama Niane (23 buts).
Le club, habitué à ces situations, sait gérer ces fins de saison au couteau, d'autant qu'il possède un effectif presque au complet pour cette rencontre. Sauf que Troyes n'est guère fringant hors de ses bases (14e au classement à l'extérieur). Et que dire de sa défense (41 buts concédés): le club a encaissé au moins un but lors de ses cinq derniers matches à l'extérieur...

Lens, éviter l'accident industriel

  • 4e (62, +17) - Reçoit Niort (10e)
Programmé pour revenir dans l'élite en début de saison, Lens (4e, 62 pts) se retrouve dépendant de ses concurrents. Sans compter qu'ils devront se passer une fois de plus de leur métronome John Bostock, tout juste récompensé du trophée du meilleur joueur du championnat par l'UNFP (syndicat pro). Avantage: 38.000 spectateurs sont attendus à domicile pour pousser l'équipe d'Alain Casanova face à des Chamois qui n'ont plus rien à jouer.

Brest, l'expérience de Furlan

  • 5e (62, +10) - Reçoit le Gazélec Ajaccio
Tout ça pour ça? Les Bretons ont passé 32 journées sur le podium, dont 22 sur la première place. S'ils n'étaient pas du tout attendu à ce niveau cette année avec un effectif un peu juste en nombre, les Brestois pourraient nourrir des regrets après leur série noire dans le sprint final.
En perdant successivement contre Amiens, Troyes et Nîmes, devenus trois rivaux pour la dernière journée, Brest n'a plus son destin en main. Mais avec Jean-Marc Furlan, qui est monté dans "l'ascenseur" à plusieurs reprises, ils disposent d'un entraîneur d'expérience.

Nîmes, rien à perdre

  • 6e (61, +17) - Se déplace à Laval (20e, relégué)
Le meilleur calendrier? Les Crocodiles, intenables depuis janvier, sont en tête du classement à l'extérieur, et se rendent de surcroît chez un club déjà relégué. Si Nîmes est privé sur blessure depuis neuf matches de son meilleur buteur, Rachid Alioui (13 buts), son maître à jouer Téji Savanier a pris la relève, avec un total de 7 réalisations et 13 passes décisives.
Néanmoins, les deux points de retard sur le podium font dépendre la montée d'un concours de circonstances. "C'est frustrant et râlant", reconnaît Bernard Blaquart, élu meilleur entraîneur de Ligue 2, "mais on ne lâche pas l'affaire, on a envie de lutter jusqu'au bout".
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