Le PSG a dominé... mais s'est fait piéger par le Bayern Munich (1-0)

Nouvelle désillusion européenne pour le Paris Saint-Germain. Battues sur le score de (1-0) par un Bayern Munich clairement inférieur sur la pelouse du Grünwalder Stadion de Munich, jeudi soir, en quart de finale aller de Ligue des champions, les filles de Patrice Lair ont à nouveau montré leurs limites dans les matches importants. Dominées d'un petit but, les joueuses de la capitale devront retourner la situation mercredi prochain lors du match retour qui se disputera au Parc des Princes. Vu le contenu proposé à Munich, il y aura largement la place de renverser la situation.

Malgré une très nette domination tout au long de la rencontre, les Parisiennes n'ont donc jamais été capables de concrétiser leurs nombreuses occasions et ont payé au prix maximal ce manque d'efficacité offensif. Frustrées par la très bonne prestation de la gardienne du Bayern, la Finlandaise Tinja-Riikka Korpela, les coéquipières de Marie-Laure Delie ont perdu un match qu’elles n’auraient jamais dû perdre.

Très en vue lors de la première période, l’internationale française a ensuite disparue des écrans radars. Même cas de figure pour Veronica Boquete et Shirley Cruz, qui avaient très bien entamé ce quart de finale. La seule à surnager de ce marasme offensif a été la Brésilienne Cristiane, qui a toujours eu le bon coup d’œil pour jouer dans la bonne direction et apporter quelques frissons sur coups de pied arrêtés.

De plus en plus incapables d’apporter le danger sur la cage du Bayern au fil de la rencontre, quand les Bavaroises ont fermé les vannes à double tour après une entame catastrophique, pour se projeter en contre, les Parisiennes n’ont jamais réellement réussi à se remettre de l’ouverture du score de Viviane Miedema (72e), qui a fait fructifier le premier et seul tir cadré de la soirée côté allemand (4 tirs). Réalisme total.

C’est tout le paradoxe de cette rencontre : les Munichoises n’avaient visité la surface de réparation parisienne qu’à une seule reprise lors du premier acte avant de piquer et faire mouche. Katarzyna Kiedrzynek, la gardienne du PSG, n’avait elle touché son premier ballon qu’à la 51e minute. Punies pour leurs nombreuses erreurs défensives, les troupes de Patrice Lair auront du pain sur la planche au retour. Encore une fois, dominer n’est pas gagner pour Paris. Un adage qui a encore pris tout son sens à Munich.